Non, la bulle immobilière n'a pas (encore) éclaté

La hausse des prix de l'immobilier semble bien faible en France comparée à l'Espagne et l'Irlande. Pourtant, ils ont plus que doublé entre 1998 et 2008. © JDN/Ignatius Wooster - Fotolia.com

Contrairement à ce qui s'est produit en Espagne ou en Irlande, la bulle immobilière n'a pas encore éclaté en France. Si aujourd'hui l'expression est employée à tout va pour décrire la moindre petite correction des prix, elle fait référence à un mécanisme bien spécifique. Pour qu'il y ait éclatement, il faut une conjonction de mauvais évènements : une progression fulgurante des taux d'intérêt, une dégradation de la solvabilité des ménages et bien sûr, un effondrement des prix. Certes les principaux indicateurs de la bonne santé du secteur sont dans le rouge, mais on est encore loin du krach immobilier. Ce qui n'exclut pas un ajustement des prix à la baisse de l'ordre de 7 à 10% dans les mois qui viennent. Le JDN fait le point en graphiques.

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