Pour gérer leurs parkings, les villes tranchent entre trois types de
gestion. En direct avec une régie-18% du parc français-, comme à Perpignan par
exemple, ou bien à travers une société d'économie mixte, comme à Nantes. Mais
la plupart préfèrent lancer des appels d'offres auprès d'opérateurs privés.
Ainsi, les municipalités ne s'encombrent pas d'un rôle de constructeur concessionnaire
mais conservent des prérogatives contractuelles contraignantes.
Et depuis que les politiques municipales tendent à bouter l'automobile hors
des centres-villes, c'est le jackpot. Moins de stationnement gratuit ou de stationnement
sur voirie font les affaires des opérateurs. Vinci Park a ainsi vu augmenter le
nombre de ses abonnés parisiens de 28% depuis 2001.
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