Les fraudeurs fiscaux traqués par le datamining

En recoupant toutes les informations fiscales et comptables d'une entreprise, le fisc détermine celles potentiellement fraudeuses et concentre ses moyens plus efficacement. © Wawritto/Fotolia.com
Les petits malins tentant d'échapper à l'impôt ont désormais une arme redoutable devant eux : les algorithmes. Grâce aux big data, la Belgique a ainsi pu réduire de plus de 85% la fraude à la TVA depuis 2001. L'Italie teste, elle, un robot qui compare les sommes déclarées au fisc et celles dépensées par un individu. La France, jusqu'ici en retard, a décidé de mettre les bouchées doubles avec la constitution en 2014 d'une cellule Datamining au sein de la Direction Générale des Finances Publiques à Bercy. "En fonction de plusieurs dizaines de critères, par exemple des impayés importants, nous établissons une probabilité de fraude", explique Cécile Vandamme, la responsable de cette cellule. "Cette technologie nous permet non seulement de mieux détecter les fraudeurs mais aussi de mieux orienter les contrôles fiscaux sur le terrain", assure-t-elle.
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