Le bonus-malus automobile

Coûteux, le dispositif a permis une réduction de 16% des émissions de CO2 du parc automobile français. © ponsulak - Fotolia.com

Le bonus-malus automobile a été l'une des premières mesures du Grenelle (elle avait mise en place dans la loi de finances 2007). Ce dispositif, qui instaurait une "prime" de 100 à 5 000 euros sur l'achat d'un véhicule "propre" en échange d'un malus annuel sur les voitures fortement émettrices de CO2 s'est même avéré nettement plus coûteux que prévu en raison de son succès : 1,25 milliard d'euros de déficit cumulé entre 2008 et 2010.

Il n'empêche que la mesure aurait permis une réduction de 16% en moyenne des émissions de CO2 des voitures vendues, selon le gouvernement. L'objectif d'émission moyenne de 130g de CO2/km fixé pour 2020 a même été atteint dès 2011. Le bilan environnemental de la mesure reste sujet à caution : "La "prime à la casse" instaurée sur la même période a contribué à poursuivre la logique du tout auto", regrette ainsi l'association France Nature Environnement.

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