Georges Besse, patron de Renault, tombe sous les balles d'Action directe

Georges Besse sera la dernière victime d'Action directe avant son démantèlement. © Photomontage JDN / Menni - Fotolia.com

Il est un peu plus de 20 heures ce 17 novembre 1986. Georges Besse arrive devant son immeuble du boulevard Edgar-Quinet. Une jeune femme s'approche de lui et sans un mot ouvre le feu. Elle se penche sur lui, s'empare de sa serviette et pour plus de sécurité tire une seconde fois. Deux ans après son arrivée à la tête de la régie Renault, Georges Besse meurt. Il est tombé sous les balles du commando "Pierre Overney", du nom d'un militant maoïste tué par un vigile de Renault 14 ans plus tôt. Un commando composé de membres d'Action directe, l'organisation d'extrême gauche qui terrorise la France depuis deux ans. Elle s'est attaqué à un symbole patronal accusé de briser le prolétariat à coup de restructuration. C'était la mission de Georges Besse, appelé à la rescousse de l'entreprise.

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