description brève de l'image
 
Les produits dérivés représentent entre 10 et 15% du chiffre d'affaires d'un salon. Photo © Regis Corporation
 

Au-delà de la segmentation pour développer ses enseignes, comment faire augmenter le ticket moyen de la clientèle ? Il faut la choyer pour l'inciter à dépenser plus une fois sur place. Passé le brushing et les soins du visage, les coiffeurs rêvent tous de pousser la vente de produits dérivés. Il y a une marge de progression. Les Français achètent moins de soins capillaires dans les salons que les Allemands ou les Américains. Chez Jacques Dessange, les achats de produits représentent environ 15% du chiffre d'affaires. 10% chez Franck Provost qui fait presque figure de novice vis-à-vis de ses concurrents. Alors que Jean Louis David et Jacques Dessange adossent leurs noms à des produits de soins depuis le début des années 90, le coiffeur de Saint Germain en Laye ne s'est lancé sur ce créneau qu'en 2003. Mais il propose déjà des gammes complètes développées par Revlon International entre autres. A travers une autre société de sa holding, Provodif, Franck Provost développe également des accessoires de mode et des bijoux à l'instar de Jean Claude Biguine qui offre dans ses salons, conformément à son positionnement de beauté globale, une large palette de produits, depuis la crème de soins jusqu'à la paire de lunettes de soleil en passant par le sèche-cheveux.


description brève de l'image

La publicité décuple la notoriéte des marques

La bataille des enseignes se poursuit dans les linéaires. Depuis qu'elles confient leurs licences à de grands groupes cosmétiques, grâce aux moyens publicitaires associés, le système a permis de décupler la notoriété des réseaux. Tout le monde y trouve son compte. La marque de cosmétique qui peut proposer un produit professionnel aux consommateurs. L'enseigne de coiffure qui touche des royalties et profiter d'une publicité à l'œil. En effet, Jean-Louis David et Jacques Dessange sont tous les deux sous licence avec l'Oréal. Et c'est lui qui règle les spots publicitaires. "Si l'Oréal investit autant, c'est que nous sommes une de leur première marque capillaire", relativise Benjamin Dessange. Les shampooings Jacques Dessange sont numéro trois en part de marché en grande surface.


JDN Economie Envoyer Imprimer Haut de page