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Les femmes représentent à peu près un tiers de la clientèle Photo © Crocs
 

"Au départ, nous avons distribué les Crocs dans des magasins de chaussures, chez des jeanneurs, se souvient Jean-Jacques Cherry, le distributeur en France. Cela correspondait à la volonté de positionner un produit qui devait devenir tendance. Après, c'était à nous d'en faire un incontournable." Pari tenu : au-delà des boutiques branchées , les Crocs ont débarqué aux Galeries Lafayette en début d'année, mais aussi dans les magasins de surf, les pharmacies ou encore les jardineries.

Car les sandales en plastiques ne sont plus qu'un objet de mode. "Nous avons toujours une partie de la clientèle plutôt branchée qui achète nos produits par souci de différenciation", confirme Jean-Jacques Cherry. Mais les Crocs ont conquis un public bien plus large, d'abord préoccupé par les qualités de confort du produit. "Lorsque je suis présent sur un salon, il m'arrive souvent de vendre quelques paires en fin d'après-midi à des femmes fatiguées de cavaler avec leurs chaussures à talons."

Dans les restaurants et les pharmacies

Il existe aussi une clientèle professionnelle pour ces sabots. Certains métiers qui nécessitent de rester debout ont fournit à Crocs de nombreux amateurs. Dans la restauration, le milieu hospitalier ou même la grande distribution, les picots massant se sont imposés. Certaines maisons de retraites fournissent même des Crocs à leurs pensionnaires : les personnes âgées rencontrent souvent des difficultés pour trouver chaussures à leurs pieds. Preuve que la clientèle dépasse largement la communauté branchée de Paris, une pharmacie de Montpellier a écoulé 2.700 paires en un an.

De profession et d'âge variés, la clientèle des Crocs n'est pas homogène. En France, le marché est équitablement réparti entre les hommes, les femmes et les enfants.


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