La progression, durée de vie et difficulté

Le passage certainement le plus dur du jeu est lorsqu'on traverse le "dortoir" de ces créatures...

On arrive ici au chapitre où l'on se fâche un peu. Premier point, la progression du jeu est très linéaire : si on peut ouvrir deux portes, c'est qu'elles donnent sur la même pièce. On s'y attendait et la mise en scène est suffisamment réussie pour que cela ne heurte pas trop. Plus embêtant, le jeu est trop facile. Il faut absolument jouer en difficile, et même alors, on n'utilise pas la moitié des trop nombreux kits de soins et gilets pare-balles qui parsèment les niveaux. Certes on meurt parfois, sous le coup de la surprise, mais rarement deux fois de suite. Voilà qui nuit à la tension du jeu. Impossible d'être à court de munition également. 

Une facilité qui fait chuter indirectement à la durée de vie. Si celle-ci est assez correcte pour un titre du genre (une dizaine d'heure), difficile de trouver l'envie de le recommencer si on ne peut pas élever d'avantage la difficulté. Dommage.

Pause