Quel est le rôle du tuteur ?
Le bon déroulement du stage passe indéniablement par la qualité
du tutorat réalisé par l'accueillant. "Ce dernier ne doit pas
être là comme un papa ou une maman avec le jeune stagiaire",
avertit Jean-Paul Gréaud.
"L'idéal est de prévoir des rendez-vous
périodiques, à raison d'une fois par semaine, pour faire le point" |
"Il doit être suffisamment proche pour suivre le déroulement
de son stage mais assez éloigné pour l'orienter si les choses ne
se déroulent pas bien." Sa présence physique va être
primordiale pendant les premiers jours. Ensuite, il peut s'éloigner pour
laisser le stagiaire travailler librement, sans lui donner l'impression de le
surveiller. "Pour garder le lien, l'idéal est de prévoir des
rendez-vous périodiques, à raison d'une fois par semaine, pour faire
le point", propose Jean-Paul Gréaud. Ce qu'il qualifie de "présence
discrète".
Qui doit jouer ce rôle ?
Pour mener à bien cette mission, Jean-Paul Gréaud conseille de
choisir quelqu'un qui ne travaille pas directement et quotidiennement avec le
stagiaire. Il est envisageable de nommer plusieurs tuteurs dans le temps (deux
ou trois maximum), en fonction des tâches dans lesquelles le stagiaire s'impliquera.
Ce peut être à la fois enrichissant pour lui et plus léger
pour le tuteur. Un membre de la DRH peut aussi remplir ce rôle.
Quel que soit le responsable, il est important de s'assurer qu'il disposera
d'assez de temps à consacrer à cette activité. L'investissement
que ce travail représente ne doit pas être minimisé et la
nomination du tuteur doit bien évidemment rester basée sur du volontariat.
Sa présence physique régulière dans les locaux est également
souhaitable : autant éviter de confier cette responsabilité
à un responsable commercial sans arrêt en déplacement.
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Les questions à se poser |
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» Une personne encadrante a-t-elle été
désignée pour acueillir le stagiaire ?
» Son rôle lui a-t-il été
clairement expliqué ?
» Combien de temps va-t-il pouvoir lui
consacrer par semaine ?
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