Développer l'autonomie de ses équipes

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La marginalisation de l'équipe

"Ce sont les plus autonomes qui tirent le reste du groupe vers le haut"

"Si l'équipe n'arrive pas au stade de l'interdépendance, elle va créer des cloisonnements avec le reste de l'entreprise", analyse Didier Noyé. Le syndrome du 'on est les meilleurs, on n'a besoin de personne'. Pour éviter cela, l'encadrant doit insister sur l'importance de la communication avec les autres services et insuffler des méthodes de travail incluant le dialogue.

 

Le groupe trop hétérogène

S'il faut adapter son style de management à chaque personnalité, les groupes trop hétérogènes posent des problèmes de cohésion. Les plus autonomes vont prendre toutes les responsabilités à leur charge lorsque les autres vont contenter de se laisser guider. Selon Didier Noyé, "il est prouvé que dans une petite équipe - de cinq à sept personnes environ - ce sont les plus autonomes qui tirent le reste du groupe vers le haut alors que dans les grosses équipes - plus de 14 ou 15 membres - le groupe a tendance à se laisser emmener vers le bas." Pour éviter de voir apparaître des phénomènes de sous-groupes et de leadership, mieux vaut privilégier des équipes de taille moyenne et d'un niveau relativement homogène. Si ce dernier point n'est pas réalisé, ce sera au manager de s'adapter à chaque personnalité pour les faire évoluer vers un même standard.

Il faut également veiller très scrupuleusement à la gestion des conflits qui peuvent venir empoisonner le travail de l'équipe lorsqu'ils ne sont pas réglés.

 

La modification de l'équipe

Une fois que l'équipe a atteint un niveau d'autonomie satisfaisant, l'équilibre entre ses membres doit être préservé. En effet, un changement dans la constitution de l'équipe ou dans le management doit être anticipé car il risque de bouleverser son mode de fonctionnement et de l'entraîner vers une régression.

 


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