L'information, c'est le nerf de la guerre. Pourtant, rapports d'activité,
lettres internes, magazines, journaux et autres études jonchent parfois
les bureaux pour finir perdus dans la masse. Difficile de savoir ce que l'on a
à sa disposition lorsque les épaisseurs ne cessent de s'accumuler.
Il faut donc s'astreindre à un calcul délicat : "de quelle
information ai-je réellement besoin ?" Et s'obliger à renoncer
à tous les abonnements et documents ne rentrant pas dans cette liste. Rien
ne sert de recevoir The Economist toutes les semaines lorsqu'on n'a ni
le temps ni le besoin de le lire. Inversement, si l'on doit courir à travers
tous les étages pour récupérer une autre parution, c'est
l'occasion de faire une demande d'abonnement.
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Garder moins de supports permet de mieux les utiliser ©
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On en profite pour jeter tous les rapports annuels d'entreprises, magazines
et journaux datant d'il y a plus de 2 ans. Il ne sert à rien d'entasser
des documents dans lesquels on n'aura pas le courage d'aller regarder. La place
libérée permet de mettre en place un classement intelligent. Selon
les besoins ce sera par date, par source ou encore par thème. Il n'est
d'ailleurs pas inutile de mettre en place un étiquetage correspondant,
pour d'autres... ou pour soi, de retour de congés !
Le même travail doit être effectué en version électronique
: de nombreux sites proposent des newsletters d'information qui peuvent être
des outils de veille efficaces. Il reste à déterminer celles qui
sont réellement utiles. Un test facile à réaliser : pour
toutes les inscriptions passées, on compte combien d'emails ont été
lus et ont donné lieu à un clic vers le site en question. Si c'est
moins d'une par semaine pour une publication quotidienne ou moins de deux en un
an pour un hebdomadaire, on se désabonne.
Enfin, on part en prospection : nouvelles publications, sites inconnus, lettres
spécialisées peuvent venir enrichir votre veille. Un peu de temps
sur Internet suffit généralement à les débusquer.