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Thierry Wellhoff, président fondateur de Wellcom © Wellcom
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Premier constat : les journalistes sont très pris, la masse des
informations qu'ils reçoivent est énorme et les rédactions
sont souvent réduites. Par conséquent, ils cherchent par tous
les moyens possibles à gagner du temps ou, tout du moins, ne pas en
perdre.
Pour les faire venir, il existe schématiquement deux leviers : l'un rationnel, l'autre
plus émotionnel. "Le premier levier, rationnel, consiste à
s'adresser au bon journaliste, au bon moment et avec la bonne information",
explique Thierry Wellhoff, président fondateur de l'agence Wellcom.
Avec de la rigueur, les journalistes savent ensuite que tel acteur ne crée
pas un événement s'il n'y a rien à voir et que se déplacer
permet d'obtenir des informations supplémentaires. Il ne faut donc
pas les décevoir. "L'aspect émotionnel consiste quant
à lui à trouver la bonne idée, la bonne présentation,
la bonne forme, pour faire la différence et donner du plaisir à
assister à l'événement."
"Les télévisions ne se déplaceront pas si elles ne peuvent pas montrer ensuite des images intéressantes" |
C'est pourquoi il faut, avant de lancer un événement presse,
s'informer sur le lectorat des différents supports média, savoir
ce qui intéresse les lecteurs, donc les journalistes, par rapport
au message de l'entreprise. Cela permettra d'effectuer une sélection
fine des journalistes à inviter. Et en cas de doute sur la pertinence
de l'événement, on peut appeler quelques journalistes pour
tester leur intérêt.
Au final, l'essentiel est de pouvoir délivrer aux différents
supports presse une matière exploitable. "Les télévisions
ne se déplaceront pas si elles ne peuvent pas montrer ensuite des
images intéressantes, prévient Thierry Wellhoff. On choisira
dans la mesure du possible des lieux originaux mais en gardant une certaine
cohérence par rapport au message à délivrer. Pour la
radio, on fera attention à ce que le porte-parole ait une certaine
aisance avec ce support."
Ne négligez pas pour autant les absents, prévoyez une alternative. Envoyez un dossier de presse, en avance mais sous embargo quant à la publication des informations ou bien le jour même de l'événement.