7 conseils pour produire des contenus de qualité

Google a besoin de sites de qualité pour assurer la performance de son propre service de recherche. Son moteur n’est pertinent que dans la mesure où il indexe de bonnes pages pour les internautes. Pour cette raison, celui qui investit dans le contenu se donne la possibilité d’une rentabilité durable dans l’écosystème de Google.

Comment produire des contenus de qualité ? Qu’il s’agisse de textes, de photos, de données, de vidéos, il existe aujourd’hui des bonnes pratiques éprouvées. En voici sept.

1. L’écoute des internautes

Le web a ceci de révolutionnaire, que les internautes disent directement ce qu’ils veulent, en le tapant dans la barre de recherche de leur moteur. Chaque requête est le signe d’un intérêt, d’une intention, qu’il est possible d’interpréter pour en satisfaire le besoin sous-jacent.

Il est loin, le temps où le seul moyen de savoir ce que voulaient les gens était de mener de coûteuses études : des enquêtes, des panels, des entretiens, des observations sur le terrain. Toutes ces techniques restent pertinentes et souvent nécessaires, mais elles sont moins directes et beaucoup plus chères que ce qu’enseignent les requêtes.

L’analyse des requêtes donne un éclairage puissant sur les attentes du public. Sur internet, commencez par écouter ce que demandent explicitement les internautes à leur moteur de recherche, pour construire les contenus correspondants. Cette manière de procéder est le premier pas du SEO natif.

2. Une charte éditoriale

Pour produire des contenus en quantité, écrivez ce que vous voulez obtenir, fixez-vous des normes claires, bref donnez-vous une charte éditoriale.

La charte pourra détailler la longueur et la structure des textes, la manière de rédiger titres et intertitres, le ton des textes, le style graphique et le nombre des images, le niveau d’exigence attendu, le mode de diffusion des contenus sur le site et sur les réseaux sociaux, etc. ; idéalement, elle donnera aussi des exemples (choses à faire et choses à ne pas faire) et des critères de publication.

Cette pratique vaut évidemment pour les sites dits « de contenus », mais aussi pour les fiches produits des commerçants en ligne, pour les communiqués des entreprises, etc. Toute publication récurrente devrait avoir sa charte éditoriale.

L’avantage d’une telle charte est de donner une référence commune à tous les intervenants sur les contenus. C’est aussi un outil qui permet de refuser simplement la non-qualité.

3. Des producteurs sélectionnés et régulièrement passés en revue

Un adage désormais classique en informatique dit : « Garbage in, garbage out » (« Du n’importe-quoi à l’entrée donne du n’importe-quoi à la sortie »). Ce qui entre dans un process détermine la qualité de ce qui en sort, comme les aliments font largement la qualité d’un restaurant. A contrario, on ne peut pas récupérer la déficience des intrants au cours de la production.

En matière de contenu, prêtez une attention particulière aux producteurs primaires : les auteurs des textes, les réalisateurs des vidéos, les photographes et illustrateurs, mais aussi ceux qui créent les données dont on alimente les bases. Sans bons producteurs primaires, pas de qualité possible.

Il ne suffit pas de sélectionner des producteurs de qualité, il faut aussi les suivre et les ré-évaluer régulièrement. L’excellence n’est jamais acquise ; c’est un labeur continuel.

4. Un process avec des contrôles précis

Le process de contrôle est le pendant de la charte éditoriale : rien ne sert de se donner un standard si on ne vérifie jamais que le résultat lui correspond. Mettez en place un flux de production clair, qui inclut des étapes obligatoires de révision et de validation.

Quelle que soit la qualité du producteur primaire, nul n’est à l’abri d’une faiblesse, et un regard extérieur est toujours nécessaire pour valider ce qui a été fait, notamment la conformité à la charte.

5. Des outils de publication adaptés au process

Dès lors qu’un process est établi, il est possible de concevoir des outils de publication qui lui correspondent, et qui facilitent le flux de travail entre les différents intervenants.

L’avantage d’ancrer le process dans un outil organisé avec des étapes, est que cela contraint à respecter les normes de production qui ont été décidées. Le respect de la procédure devient obligatoire, ce qui contribue fortement à la qualité.

6. Le traitement des feed-backs

Encore une magie du web : les internautes font beaucoup de retours spontanés, la plupart bienveillants, qui signalent les problèmes, les erreurs, les oublis, etc. Certes, nombre de ces retours sont inexploitables, voire erronés, mais dans une proportion significative ils ont une vraie valeur.

Ces avis peuvent aussi apparaître dans les commentaires, quand il y a la possibilité d’en publier.

Vous gagnerez donc à organiser le traitement systématique des feed-backs, en n’omettant pas de remercier les internautes pour leur contribution.

Menez aussi des enquêtes de qualité, en interrogeant les internautes sur le site, et en réalisant des tests auprès de groupes d’utilisateurs. La seconde méthode – qualitative – ne se suffit pas à elle-même ; il faut la croiser avec des approches quantitatives diversifiées : des questions simples (« Cette page a-t-elle répondu à vos attentes ? Pourquoi ? »), des questionnaires complets, ou encore le Net Promoter Score (le ratio des promoteurs sur les détracteurs, qui a l’avantage d’être une enquête standardisée, donc permettant les comparaisons).

7. Une amélioration continue sur tous ces points

Ces bases d’une politique de qualité des contenus sont importantes, mais ne suffisent pas. Il faut s’améliorer sans cesse : ré-évaluer, réviser, optimiser – notamment à partir du traitement des insatisfactions.

Cette démarche rejoint ainsi la célèbre « roue de Deming » avec ses quatre étapes récurrentes, le PDCA : Plan (préparer, planifier le travail) – Do (le faire) – Check (le contrôler) – Act (corriger, réajuster).

On le voit, les règles de la qualité des contenus correspondent aux principes de la qualité telle qu’elle est connue dans le monde industriel. Car il s’agit toujours de bien faire, et de le faire pour le destinataire final du travail.