L'Internaute > Science  > Environnement > Dossier > Pétrole : faut-il croire à la pénurie ?
SOMMAIRE

En savoir plus

Sujet illustré

L'exploitation en offshore profond a été possible dès les années 70, quand on a pu maintenir un navire de forage en position fixe. Aujourd'hui, on atteint régulièrement les 2000 m d'eau, et les 3000 m viennent d'être atteints.
Pour extraire le pétrole à ces profondeurs, les risers en acier (ces tubes reliant le fond de la mer à la surface) sont trop lourds : ils pèsent jusqu'à 2 000 tonnes. Ils sont remplacés par des matériaux composites en carbone. Les canalisations doivent être capables de résister à de très fortes pressions, supérieures à plusieurs centaines de bars. Pour éviter les éruptions sous-marine d'hydrocarbures, de la boue est injectée pendant toute la durée du forage. Elle sert non seulement à lubrifier le foret, mais aussi à faire remonter les débris de roches et donc repérer très précisément la nature des terrains traversés. Elle exerce également une pression qui permet d'éviter les éboulements à l'intérieur du trou de forage.
Les plus grands gisements offshore se trouvent au large du Brésil, Mexique, Nigéria et Angola.

Image © Shell
Magazine Science Envoyer | Imprimer Haut de page
Votre avis sur cette publicité