Atos se dit prêt pour le m-commerce

Après le e-Business, voici qu'émerge le concept de m-commerce, ou le commerce électronique pour les mobiles. C'est le nouveau créneau choisi par la société de services informatiques et de conseil française Atos qui y voit plusieurs opportunités. Le m-commerce facilite la relation client, par exemple, puisque celui-ci peut être joint directement, par l'intermédiaire de messages SMS qu'il reçoit sur son mobile.

Atos a mis en place un tel service d'envoi de messages SMS en interconnectant sa plate-forme avec les centres de messagerie des opérateurs GSM. Ce service est paramétrable en fonction du type d'opération, et personnalisable selon les utilisateurs. Il peut donc servir par exemple à diffuser des offres commerciales ou promotionnelles d'une manière ponctuelle, adresser des alertes boursières, donner la situation d'un compte bancaire ou encore adresser des messages aux collaborateurs itinérants. Ce service offre ainsi la possibilité de programmer ses campagnes, selon plusieurs critères, à l'aide d'un outil spécifique accessible grâce à une interface web. La solution comprend également un outil de reporting, et un moteur événementiel qui agrège différentes sources d'informations et les fait correspondre à un profil d'utilisateur.

Enfin, Atos met à disposition de ses clients plusieurs type de solutions de paiement sur un terminal mobile. En premier lieu, la société mise sur le développement des terminaux mobiles à double fente, qui permettent d'insérer une carte de paiement (du type carte bancaire ou porte monnaie) au moment de l'achat. Cette solution offre l'avantage de disposer de trois niveaux de contrôle de validité: un contrôle local basé sur la validité du numéro et du code, un deuxième grâce au système de préinscriptions d'Atos, et un troisième via le processus d'autorisation bancaire (mais seulement à partir d'une certaine somme). Il est aussi possible de payer sans mobile double fente, d'une manière plus classique. Ces offres ont été adoptées par entre autres Fimatex ou encore Peugeot, qui proposera des services mobiles aux prochains acquéreurs de véhicules. [Ludovic Blin, JDNet]