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07/04/2000

Dynamo fait des étincelles

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Modularité 100 % Java, personnalisation implicite et explicite, bonnes capacités de montée en charge, délais d'implémentation réduits, intégration à l'existant... Dynamo paraît concentrer une bonne part des qualités requises par une suite marchande digne de ce nom. Et pourtant, son éditeur Art Technology Group la présente comme une solution d'e-CRM, bien qu'elle soit utilisée par de nombreux sites de commerce électronique comme Let's Buy It, Alafolie ou même Sony Entertainment. Vendue aux alentours de 54.000 dollars par processeur, Dynamo v4.5.1 convient aussi bien aux grands comptes qu'aux "dot.com companies" séduites par la souplesse du système et son évolutivité. "Beaucoup de grandes entreprises se retrouvent éditeurs d'une myriade de sites avec des gestions de contenu différentes", explique Laurent Quatrefages, directeur général de la filiale française d'ATG qui a ouvert ses portes il y a 5 semaines. "Ces groupes souhaitent recourir à l'e-CRM pour produire une image commune vers le client."

Composé de trois grands modules applicatifs (Application Server, Personalization Server et Commerce Server), le package d'ATG Dynamo se présente de toutes les façons comme une suite marchande. Même si le workflow de publication n'apparaît pas dans la liste des applications, la flexibilité de ce côté-là est garantie par la séparation totale entre composants métiers, contenu et présentation. Il est ainsi possible de réutiliser les composants métiers et de les intégrer dans une présentation en HTML pur. "La page ne comprend pas de Javascript et nous passons par du Java/HTML pour manipuler directement les composants Java comme les EJB", précise Laurent Quatrefages. "La source du document ne comporte pas de code linéaire, mais seulement des appels aux composants Java. Ce type de procédé se retrouve dans des logiciels comme Dreamweaver. Ainsi, l'on peut séparer les trois domaines par la technologie et porter une meilleure vision sur le projet". De la sorte, les délais d'intégration sont aussi plus réduits, et durent en moyenne entre deux et trois mois dans le cadre d'une configuration marchande de type classique.

Côté personnalisation, Dynamo comporte son propre moteur de règles. Le module peut ainsi pousser des offres en fonction de l'analyse comportementale de l'internaute sur le site (personnalisation implicite), mais également suivant les formulaires remplis (explicite). Au delà, Dynamo se positionne effectivement aussi en tant que solution d'e-CRM en donnant la possibilité de configurer l'envoi de mailings automatisés au regard du profil de l'internaute et des règles prédéfinies. Enfin, concernant la montée en charge, ATG dépasse les fonctions classiques de répartition des charges (au niveau logiciel) en proposant du "failover". La solution peut ainsi, en cas de problème lié à un microprocesseur, balancer une session avec son contexte sur un autre CPU. Le principe est étendu au "geographic failover" pour passer d'un processeur à l'autre entre des serveurs éloignés autour du globe. Destinée aux plates-formes Unix (AIX, UIX et Solaris) et NT, Dynamo s'interface avec les bases de données Oracle, Sybase et SQL Server 7. DB2 d'IBM et Informix sont en cours de certification. [François Morel, JDNet]


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