09/05/2000
Freightmarket,
une bourse de frêt qui séduit les places de marché
verticales
Présente
depuis 1997, la
place de marché virtuelle internationale Freightmarket,
fondée par le français James Budd se veut "une
bourse de fret à destination des PME et PMI souhaitant
déposer des appels d'offres ouverts pour la recherche
d'un transporteur aérien, maritime ou terrien".
Regroupant désormais une base de 8 000 membres à
répartition quasiment égale entre prestataires
(transporteurs et commissionneur de transport) et utilisateurs,
la société revendique son rôle de facilitateur
entre les différentes parties. Ainsi pour le commerçant
qui exporte, l'outil en ligne mis à sa disposition gratuitement
lui permet d'obtenir différents devis et mettre en compétition
différents prestataires. Tandis que pour les fournisseurs,
c'est l'occasion de disposer de prospects qualifiés.
Seuls ces derniers sont facturés.
"Nous avons opté pour un modèle pay per
view", explique James Budd. Ainsi le transporteur ne
paie que lorsqu'il choisit de répondre à une demande
de cotation (RFQ : Request for Quotation) et obtient en retour
les coordonnées du requêteur. Le tarif s'élève
à 5 euros soit environ 30F. Les acheminements de conteneurs
peuvent s'effectuer sur près de 20 000 villes de
plus de10 000 habitants à travers le monde.
Parmi les petits "plus" de ce service de mise en relation,
on note pour le prestataire la possibilité de recevoir
des alertes personnalisées par e-mail lorsque des cotations
particulières sont lancées sur le site. Des paramètres
tels que les lieux de départ et d'arrivée, le
mode de transport ou encore les grandes zones géographiques
peuvent être définis. Du côté de l'acheteur,
il est possible d'opérer des appels d'offre restreints
parmi l'annuaire des prestataires enregistrés. Le site
n'offre à l'heure actuelle pas de possibilité
supplémentaire hormis la mise en relation.
"Dans la version 3 à paraître fin 2000, nous
prévoyons de nouvelles fonctions telles que la possibilité
de signer un contrat en ligne (développement en cours
avec la société Cashware) par certificats numériques
ou encore un score de confiance face aux acheteurs établis
par le service @rating de la Coface.
D'une clientèle essentiellement PME/PMI, le site est
de plus en plus sollicité par les nombreuses places de
marché verticales qui se montent sur Internet. "Notre
service vient en complément de la mise en relation acheteurs/vendeurs
sur un produit spécifique, effectué par ces places",
explique James Budd. "Ainsi le site AluminiumFirst
ou encore Exapro
(machines industrielles d'occasion) permettront à
leurs membres d'optimiser en aval leurs transactions en sélectionnant
le transporteur le plus compétitif. La version française
du site paraîtra d'ici la fin de l'année de même
qu'une version espagnole. Par ailleurs le site est en recherche
active de capitaux (une somme de 3 millions de dollars) dans
le cadre d'un premier tour de table.
[Alexandra Bissé,
JD Net]
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