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29/09/00

Virtual Internet propose un hébergement atypique aux PME

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Parmi les hébergeurs de sites web, l'ISP (fournisseur de services Internet) d'origine britannique Virtual Internet sort du lot avec une offre orientée PME/PMI présentant quelques avantages atypiques. "Nous sommes positionnés sur la colocation (location partagée) avec environ 73 000 noms de domaines gérés", indique son directeur général pour la France, Douglas Teggin. Outre les sites des entreprises hébergées, ce chiffre comprend le transfert des DNS virtuels de particuliers vers leurs adresses e-mail et la création de pages perso, et n'intègre pas la location de noms de domaines sans services associés. Hormis la location d'espace sur serveurs mutualisés, Virtual Internet déclare héberger également quelques centaines de machines dédiées, dont certaines appartenant à des grands comptes dans un contexte de sous-traitance. Celles-ci sont pour la plupart installées dans les salles blanches du centre londonien appartenant au fournisseur d'infrastructures à large bande Level 3. "La connectivité est meilleure en Grande-Bretagne aussi bien vers l'Europe que vers les Etats-Unis" explique Douglas Teggin

Dans les faits, Virtual Internet ne possède pas ses propres datacenters. Son partenariat avec Level 3 lui permet de disposer pour ses clients d'espaces dans les centres et, pour l'instant, d'une bande partagée de 100 Mbps. "Nous n'avons pas connu de problèmes de montée en charge, et pourtant nous avons hébergé l'an dernier le site Wldcup.com sur la Coupe du Monde de Football" déclare Douglas Teggin. "Level 3 utilise de nombreuses lignes à 155 Mbps avec des accords de peering. Notre accord est plafonné, et en cas de dépassement Level 3 repousse la limite." En plus de liens directs par fibres vers le backbone Linx, le partenaire opérateur d'infrastructure à large bande construit son propre réseau global. Les salles ouvertes à Virtual Internet et ses clients sous accès restreint sont sécurisées à de multiples niveaux, de la tolérance de pannes à la protection contre les intrusions à l'aide de multiples pare-feux. L'accord avec Level 3 vient par ailleurs d'être étendu, préfigurant la volonté de Virtual Internet d'augmenter la part de son activité serveurs dédiés. La stratégie apparaît en tout cas plus claire sur ce point en Grande-Bretagne qu'en France, au vu du site anglais.

Côté services, Virtual Internet n'assure ni support ni maintenance. Le client dispose toutefois de remontées d'alertes en cas de problème, et peut soit intervenir à distance soit dépêcher ses propres techniciens sur place dans le centre. Lorsque le site est hébergé à Londres, cela peut devenir rapidement énervant. Il vaut donc mieux prendre ses précautions, pourquoi pas en travaillant avec un prestataire présent en Angleterre. D'autre part, si l'entreprise désire héberger son propre serveur dédié, elle vient avec ses propres applications. Dans le cas contraire, Virtual Internet propose la colocation sur des plates-formes déjà équipées moyennant un abonnement annuel au produit supplémentaire. Tel est le cas, par exemple, des options Cold Fusion ou FrontPage (comprenant le langage ASP) sur des plates-formes NT/IIS, qui sont proposées chacune à 1 200 francs par an. Chaque connexion permanente ODBC supplémentaire à une base de données est surfacturée 1 000 francs par an. Par défaut, les serveurs sont équipés d'un environnement Unix Solaris et du frontal web Zeus.

En parallèle, Virtual Internet assure des services plus originaux. Au delà de son offre de paiement sécurisé proposée en partenariat avec des banques Crédit Mutuel et CIC, l'ISP a signé avec FiaNet.com qui assure les sites marchands. Aussi, celui-ci rembourse leurs consommateurs à hauteur de 50 000 francs en cas d'utilisation frauduleuse de leur carte par un tiers malveillant. Netsearchers, de son côté, engage Virtual Internet à effectuer une veille concurrentielle portant sur le respect des droits d'auteurs. Tous ces services ne sont pas compris dans l'offre de base. Celle-ci, pour 1 950 francs par an, comprend un nom de domaine (.fr, .com, .org ou .net), des alias e-mail illimités et 10 configurations de renvoi, 50 Mo d'espace web sous Unix et la bande passante partagée de 100 Mbps déjà citée.
[François Morel, JDNet]


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