13/10/00
Webtiss
présente sa méthodologie pour la création
d'un portail Wap
La
conduite de son projet Wap doit respecter un certain nombre
d'étapes et
de règles. Le prestataire Webtiss,
qui s'est spécialisé dans l'architecture de
l'Internet mobile, a réalisé plusieurs projets
pour de grands comptes tels que la Société Générale
ou Eurosport.
Ainsi, Gildas Letort, directeur des projets chez Webtiss,
dégage une méthodologie en 4 étapes.
Tout d'abord, la définition du ou des services à
mettre en place. "Dans cette étape clé,
il faut garder à l'esprit qu'un site Wap est avant
tout un outil fait pour être vu et non pas pour être
lu", note Gildas Letort. Ainsi, plus que jamais il faudra
délivrer à l'écran l'essentiel de l'information
qui sera consultée en état de mobilité.
Peu de texte et une information de base sera privilégiée.
Il faut également tenir compte dans cette étape
de la taille des decks (unité de transfert sur un écran
wap) limitée à 1.4 ko, ce qui est relativement
mince. Dans aucun cas, il n'apparaît judicieux de partir
de son site Web pour faire son site Wap, estime Gildas letort.
Ce sont des logiques complètements différentes.
En second lieu, il faut procéder à la définition
des règles de navigation en raisonnant selon le nombre
de clics à effectuer pour aboutir à une information.
Le but étant d'arriver à l'information avec
le minimum de clics. Ainsi il faut étudier attentivement
le positionnement et la nature de liens qui seront présentés.
"Dans cette étape, il faut raisonner en terme
fonctionnel en se posant la question : vers quoi vais je me
diriger logiquement lorsque je suis sur un écran donné
(card)."
Ensuite, la détermination de l'architecture technique.
Outre le choix de l'hébergeur, l'entreprise devra opter
pour une passrelle Wap propre ou une passerelle publique d'opérateur.
La première solution est impérative dans le
cas de transfert de données sécurisées.
En effet, celle-ci pallie les failles de sécurité
inhérentes aux passerelles publiques lors du décodage
du mode SSL au mode WTLS : une partie des données circulent
en clair pendant une fraction de seconde. Enfin Webtiss a
développé pour le compte de ses clients une
série de composants réutilisables pour l'évolution
des applications. Ces composants développés
en Java permettent par exemple d'administrer des sessions
qui ne sont pas gérées nativement sur le Wap
et reproduisent ainsi d'un point de vue applicatif le fonctionnement
d'un cookie. Un autre composant permet également de
générer des graphiques à la volée
: une application intéressante dans le cas de la consultation
des fluctuations d'un cours boursier par exemple. Enfin les
technologies utilisées pour le développement
du site Wap seront influencées par les technologies
déjà présentes dans le système
d'information du client (Unix, NT, java...), en vue d'assurer
une meilleure harmonie.
Concernant le développement qui correspond à
l'ultime étape, Webtiss propose des drivers qui sont
des adaptateurs de contenu aux différents navigateurs
des téléphones qui souffrent d'une grande hétérogénéité.
Webtiss propose en outre la réalisation des applications
Wap de la société, un bouquet de services (voir
portail de Webtiss) supplémentaire "visant
à humaniser le portail du client".
Ainsi sur le portail d'Eurosport, on trouvera une application
de jeu personnalisé aux couleurs de la société
(jeu de pendu sous forme de pénalties) ou encore des
services de météo, d'actualité...
Les délais de développement d'un portail peuvent
aller d'une semaine à 3 mois selon la complexité
des traitements à mettre en oeuvre. Le coût s'échelonne
de 50 000 francs (pour un site mono-applictif simple)
jusqu'au million de francs pour des applications portail multiples.
Selon la société, le Wap qui est un langage
de présentation n'a rien à craindre de protocoles
tels que le GPRS ou l'UMTS qui sont des protocoles de communication.
"Leur arrivée permettra au Wap de s'enrichir de
nouvelles balises et de s'adapter à de nouveaux langages
via des feuilles de style notamment".
[Alexandra
Bissé , JDNet]
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