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25/10/00

OptiNet crée des intranets locaux pour les transactions b-to-b des opticiens

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Filiale à 100 % de R&ED SA, la start-up OptiNet a été fondée en octobre 2000 sur le site de la plus grande école d'ingénieurs en Suisse, l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.
A peine démarré dans la confédération, son programme de développement d'une plate-forme b-to-b pour le marché des opticiens s'apprête à être déployé en France. "Nous sommes déjà intégrés avec 6 logiciels de POS (solutions de gestion des points de vente) en Suisse, où nous prévoyons 150 installations chez des opticiens d'ici la fin de l'année", dévoile Jean-Chistophe Leroy, directeur général d'OptiNet SA. "Notre plate-forme est déjà reliée à 4 fournisseurs par connexion directe XML, et 7 autres par connexion indirecte selon le média de réception des commandes de leur choix : fax, e-mail, etc."
En France, OptiNet vise les 500 opticiens reliés à la fin de l'année 2001, et environ 2 000 fin 2003. Gratuit pour le client y compris l'installation et l'intégration avec les outils de gestion, le service transactionnel est facturé auprès des fournisseurs par un forfait annuel de 10 à 50 000 francs selon le volume de données, la qualité de service, le nombre de transactions annuel et le pays d'origine. Ces derniers doivent également verser une taxe sur les transactions, comprise entre 3 et 5 % de leur montant.

Techniquement, la plate-forme est constituée d'une série de serveurs hébergés chez R&ED qui communiquent avec des modules clients dédiés.
L'originalité de la solution réside dans le fait que chacun de ces postes clients est considéré comme un intranet local propre à chaque opticien, sur lequel les informations sont publiées de façon dynamique depuis sa base de données locale.
Asynchrone pour des raisons d'équipements trop peu répandus pour les connexions à haut débit (ADSL), chaque intranet n'est pas relié en permanence à la plate-forme, qui ne transfère les informations que sur ordre de l'utilisateur. L'intégration avec les POS est assurée via HTTP "en dur", ou par le biais d'API et de partages d'objets Com.
De son côté, la plate-forme assure la sécurisation des transactions et la synchronisation des accès aux bases de données locales. Les transactions sont transférées à l'aide d'un format pivot basé sur XML, une spécification du langage nommée Mem-XML. "Nous nous adaptons aussi à EdiFact grâce à un système de mapping dans le serveur central capable de transformer un format en un autre", explique Jean-Christophe Leroy. "L'intranet dédié s'adresse à la partie catalogue. Au moment de la sélection de l'article, l'opticien clique sur un bouton qui ouvre le navigateur web selon les critères spécifiés dans le POS, et l'information de retour est synchronisée avec notre base de données via HTTP ou ODBC."

"Aujourd'hui, les coûts de saisie, les problèmes de langues, les appels téléphoniques, les erreurs et les aspects liés à l'administration des ventes représentent entre 10 et 13 % du coût de la commande pour un opticien en Suisse et nous divisons ce traitement par deux" conclut Jean-Christophe Leroy.
Pour l'instant spécifique, la solution d'OptiNet évolue vers un packaging déjà en cours de finalisation pour la partie gestion de catalogues multi-fournisseurs et multi-clients. Un portail professionnel, MyOptiNet.com, viendra compléter l'offre dès le 27 octobre 2000 avec des informations sur le marché de l'optique, les tendances des produits, l'analyse de la concurrence et une bourse d'emplois.
[François Morel, JDNet]


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