01/09/2001
DID
simplifie l'EAI pour relier les applications à moindre
coût
Start-up
fondée fin 1999, l'éditeur lorrain Interface
emploie actuellement 9 personnes et affiche un chiffre
d'affaires de 6 millions de francs en 2000. A la fin
de l'année 2001, elle compte passer à plus d'une
douzaine de salariés et près de 14 millions
de francs de CA, puis 40 millions de francs en 2002.
Ces chiffres sont ceux du business plan présenté
lors du tour de table en cours de finalisation, à l'occasion
duquel la société prévoit de lever un
montant de 2 millions d'Euros.
En tant qu'éditeur, Interface propose une solution
d'EAI (Enterprise application integration) permettant d'interfacer
les applications entre elles. La plate-forme DID, qui en est
déjà à la version 2.8, a d'ores et déjà
séduit une trentaine de clients dont les projets sont
opérationnels sur la mise à jour actuelle.
Outre ses aspects techniques et fonctionnels, le produit attire
d'ores et déjà par son prix inférieur
aux concurrents : 65 000 francs de licence
initiale pour le moteur et la même somme pour l'éditeur.
De plus, DID - pour Data Interface Designer - s'appuie sur
les standards du web comme les langages XML, HTML et le protocole
HTTP.
Réaliser des économies
substantielles sur l'EAI.
Aux dires de Michel Haen, le P-D.G. d'Interface
mais aussi son responsable technique, les gains procurés
par DID aux entreprises sont principalement au nombre de trois.
"Le temps de création de l'interface (inter-applicative)
est divisé par deux en moyenne. Puis, les interfaces
bougent souvent, notamment avec l'arrivée de nouvelles
applications. Et du coup, la durée consacrée
à la maintenance est réduite de 80 % car
DID permet d'éditer très vite de nouvelles règles,
champs, etc. Enfin, l'utilisateur n'a plus besoin d'être
un informaticien. Grâce à notre éditeur
visuel, il peut être un fonctionnel connaissant ses
applications métier. Evidemment, celui-ci doit quand
même posséder des rudiments techniques comme
le fait de savoir comment fonctionne une base de données."
Installable sur une plate-forme Windows NT/2000, la solution
s'interface avec les principales SGBD (Oracle 8i, SQL
Server...), et peut être reliée à l'aide
de connecteurs natifs à de très nombreux progiciels,
parmi lesquels les ERP de SAP, Oracle, Peoplesoft, J.D.Edwards,
Baan et Movex, ou encore les suites CRM (gestion de la relation
client) de Clarify et Vantive. Enfin, DID fonctionne aussi
bien en mode synchrone qu'en asynchrone, en s'appuyant sur
son propre broker de messages ou sur MQSeries d'IBM.
Le moteur DID inclus dans Net.Portal
de Mediapps.
Fonctionnant le plus souvent entre des applications
client/serveur, DID peut également être utilisé
pour mettre à jour des données sur un site web.
Ainsi, le site Koobuy
rafraîchit son catalogue en temps réel en récupérant
les informations produits correspondantes avec la solution
d'Interface depuis son progiciel de gestion intégré
(ERP) et ses bases de données. L'éditeur Mediapps
a également acquis une licence spéciale qui
lui a permis d'intégrer le moteur de DID dans son portail
intranet d'entreprise Net.Portal commercialisé à
partir de 4 900 Euros en version normale et 11 900 Euros
en version professionnelle. Un autre client, le fabricant
français de produits pour l'imagerie médicale
Guerbet,
utilise DID autour d'une plate-forme centrale Lotus Domino/Notes
pour donner à ses collaborateurs un accès aux
données issues de systèmes d'information différents
pour chacune de ses filiales.
En attendant la version 3.0 prévue pour mars 2001,
DID comporte également un débuggeur pour tester
les interfaces séparément les unes des autres,
juste après chaque modification.
Actuellement en test chez deux clients, la prochaine version
du produit devrait notamment comporter une fonction supplémentaire
dans l'éditeur graphique pour modéliser la logique
de workflow et l'administrer ensuite en assurant le suivi
et le contrôle des messages.
[François
Morel, JDNet]
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