01/11/2001
Websphere
Translation Server traduit instantanément le Web
Qu'il
s'agisse d'un document sur l'intranet ou simplement d'une
page web, le fait de disposer d'une traduction instantanée
en ligne peut parfois permettre à l'entreprise de gagner
un temps considérable. Jusque-là, cette fonction
restait l'un des chaînons manquants de la suite Websphere
d'IBM
basée sur le serveur d'application du même nom.
A présent, Big Blue comble cette faille, et rend ainsi
son architecture intranet encore plus adaptée aux multinationales.
Le nouveau produit, du nom de Websphere Translation Server,
assure la traduction en temps réel de tout contenu
web. Par rapport à l'un des principaux concurrents,
l'outil de Systran
utilisé notamment par AltaVista
Translations, le moteur
Machine Translation inclus dans la suite Websphere procure
une pertinence des résultats à peu près
équivalente. En revanche, ce dernier semble plus rapide,
en particulier pour la traduction de pages dynamiques. Officiellement,
l'éditeur indique une vitesse moyenne de 500 mots
par seconde. Les deux produits peuvent chacun être comparés
en ligne, celui d'IBM étant en démonstration
sur
son site AlphaWorks ouvert aux développeurs.
Traduction
rapide des discussions en temps réel.
"Websphere
Translation Server est aussi efficace pour traduire des pages
Web que des e-mails dès leur réception, ou même
des chats (discussions en temps réel) dans l'environnement
collaboratif Lotus SameTime" affirme Nigel Beck, directeur
marketing américain de l'entité Voice Systems
chez IBM. "Il est difficile de quantifier la qualité
d'un tel moteur, mais il vaut mieux ne pas utiliser ce type
de technologie pour traduire des contrats ou des documents
très critiques". Outre SameTime, d'autres passerelles
existent vers Websphere Application Server et Lotus Domino.
Disponibilité
mondiale prévue pour mars 2001.
La première version du produit doit être commercialisée
au niveau mondial en mars 2001 sur les plates-formes NT, AIX
et Solaris. Son prix a d'ores et déjà été
fixé aux alentours de 10 526 Euros par couple
de langues et par processeur. Quatre paires de langues sont
actuellement disponibles : de l'anglais vers le français,
l'allemand, l'espagnol et l'italien, et vice-versa. D'ici
peu, la traduction vers le japonais et les chinois traditionnel
et commercial sera opérationnelle dans un seul sens.
Un important contrat a déjà été
signé en Europe avec la Deutsche
Bank pour doter son nouveau système de gestion
des connaissances, qui relie 6 500 collaborateurs
à travers le monde, de la traduction automatique des
contenus Internet et intranet.
[François
Morel, JDNet]
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