18/01/01
3D
Studio Max 4, vous fait entrer dans la 4ème dimension...
Comment
faire évoluer une recette qui marche? L'éditeur Discreet,
issu de la fusion de Discreet Logic (CAO Autodesk) et de Kinetix,
répond au challenge en lançant la nouvelle version
de son célèbre logiciel de modélisation et d'animation 3D :
3D Studio Max. La version 4 du logiciel fétiche des professionnels
des jeux vidéo et de l'animation 3 D intègre plusieurs
améliorations qui le placent en bonne position face à ses concurrents
Maya, Softimage XSI ou encore Lightwave3D. Objectif : accélérer
les temps de conception grâce notamment à une 'interface
plus intelligente".
Meilleure interactivité visuelle
L'éditeur a joué à fond la carte de l'interactivité
sur cette dernière version du logiciel. Tout d'abord
au niveau de l'interface qui est personnalisable à plusieurs
niveaux aussi bien dans la forme (aspect graphique, barres des
outils) comme sur le fond (la pile des modificateurs prend maintenant
en compte les opérations réalisées avec les sous objets : faces,
arêtes, etc...) ce qui évite d'avoir à passer sans cesse par
les sous-menus pour accéder aux outils nécessaires.
Menu contextuel pour l'optimisation
du travail de modélisation
Autre apport notable : l'introduction du Quad menu, menu
contextuel permettant d'accéder à toutes les fonctions du logiciel
d'un simple clic droit. Celui-ci présente 4 zones rectangulaires
autour desquelles s'articulent des menus présentant toutes
les fonctions pertinentes pour l'objet en cours (outils de maillage
ou d'éclairage...) ainsi qu'à celles mémorisées au préalable
grâce aux possibilités de personnalisation.
L'accent sur la cinématique
inverse
Sur cet aspect, l'éditeur a débauché le meilleur
développeur d'Alias-Wavefront qui en a profité pour optimiser
son système qui atteint un très haut niveau technique.
Les systèmes de cinématique directe et inverse (FK/IK Forward
Kinematic/Inverse Kinematic) qui gèrent l'animation des personnages
ont ainsi été renouvelés. Ils s'appuient sur l'ossature du personnage
(système Bones). Celle-ci peut être constituée d'objets ou d'assemblage
d'objets 3D de n'importe quelle forme. Les os peuvent être assortis
de "nageoires" qui délimitent l'espace volumétrique qu'ils
affectent. Ceci est particulièrement pratique pour les réglages
du skinning (application et déformation de la peau sur le squelette).
L'ouverture au monde Open Source de certains systèmes de cinématique
inverse permettra aux développeurs d'y ajouter des fonctions
supplémentaires afin de les adapter à leurs besoins (modes de
déplacement spéciaux pour l'animation des personnages dans les
jeux).
Une gestion polygonale étendue
Le niveau de contrôle de l'interface se retrouve dans le nouveau
système de modélisation PolyObject. En plus des modes de sélection
améliorés (par objets ou par macro composants) il permet la
gestion des polygones à N côtés (alors que sous R3 on est limité
aux quadrilatères et triangles classiques). Les manipulateurs
peuvent, quant à eux, agir sur les surfaces des différentes
étapes du lissage (augmentation du nombre de polygones d'un
modèle 3D pour atténuer son aspect "carré"). Cette fonction
offre une souplesse accentuée pour les modifications apportées
à l'objet modélisé.
Un rendu immédiat !
3ds Max est maintenant un WYSIWYG 3D (what you see is what you
get) à part entière : les artistes ont directement accès
aux vues DirectX8 (APIs d'émulation multimédia Microsoft qui
permettent aux développeurs de faire abstraction de la configuration
matérielle de leurs clients) au sein des fenêtres de l'espace
de travail. Ceci est particulièrement utile pour le développement
des jeux sous plate-forme Windows et par extension pour la nouvelle
console de jeux XBox.
Au niveau du rendu, le système ActiveShade permet la prévisualisation
du rendu d'un modèle texturé et éclairé en temps réel. Le changement
d'un éclairage ou d'une texture est répercuté presque immédiatement
dans la fenêtre ActiveShade. La perte de temps due aux tâtonnements
des techniques de rendus classiques est ainsi sensiblement réduite.
Le web, cheval de bataillé de
l'éditeur après la CAO
Enfin, RenderElements et ses rendus multicouches (canaux spéculaires,
diffus, d'ombrage, etc...) rend plus aisée l'intégration aux
logiciels de postproduction pour des modifications et réglages
ultérieurs (notamment à Combustion de Discreet grâce au nouveau
format d'échange RPF) . Discreet est également très
attentif à ses 140 000 utilisateurs web dans le monde.
A ce titre, il a passé cette année une série de
partenariats avec les fournisseurs de lecteurs standard 3D pour
le web : Pulse, Cult et Macromedia, ce qui permet de faciliter
les échanges entre l'outil de création 3D et ces lecteurs (players)
pour le web. La migration vers le web se fait aussi facilement
grâce aux logiciels tiers comme Vecta3D (site mtv2) qui transforment
les modèles de 3Ds Max en graphiques vectoriels Flash (format
swf de Macromedia).
[Alexandra
Bissé , JDNet]
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