13/02/01
Quedesjeux.com
loue une palette de jeux-concours en ligne à personnaliser
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Depuis
près de 15 ans, la société Quedesjeux
(filiale de 123
Multimédia) commercialise des jeux interactifs via le
téléphone et le minitel. C'est l'année dernière
que la société a pris le virage d'Internet. Elle propose
désormais des jeux de casino, d'adresse ou de stratégie
à intégrer en ASP (location de plate-forme) sur un
site marchand ou un portail. "Nous proposons des moteurs de
jeu en Java ou en Flash, que les annonceurs peuvent habiller selon
leurs souhaits graphiques (insertion de logos, messages publicitaires,
etc.) en vue de les intégrer sur leurs sites." La technologie
Flash s'utilise pour des jeux à forte animation visuelle
tandis que les jeux développés en Java sont plus paramétrables.
Les
jeux instantanés en vedette !
Parmi les vedettes, on trouve les jeux de grattage (carte à
gratter), le jackpot, et le jeu de tir (dont le site de France
Loisirs est particulièrement friand, ndlr). Point commun
: l'immédiateté du gain,
simplicité et grande interactivité. "Nous déconseillons
à nos clients des jeux basés sur le tirage au sort
qui nuisent à l'interactivité propre à Internet",
estime Renaud Ganascia, responsable commercial de la société.
Ces jeux visent surtout une augmentation de trafic massive et sont
particulièrement propices à la promotion et aux concours.
A ce sujet, la société propose différents dispositifs
basés sur "l'instant gagnant" : gains sur certaines
heures, en fonction du rang (nombre de connexions, de sessions)
ou purement aléatoire... "Le mode aléatoire est
néanmoins peu utilisé car il ne permet pas une bonne
maîtrise de la distribution des dotations," note Renaud
Ganascia. Ces modes de détermination des gagnants peuvent
être combinés à des tirages au sort (édition
de fichiers HTML et tirage par un huissier) a posteriori sur le
mode de la "deuxième chance". Les programmes qui
gèrent les processus d'instant gagnant sont développés
en interne en langage C++.
Des
jeux de fidélisation...
Des jeux de stratégie (labyrinthes) ou jeux de reconnaissance
visuelle (puzzles, 7 erreurs, etc.) sont également disponibles.
"Ces jeux sont pourtant plus marginaux et se destinent à
des usages différents : rétention d'audience, fidélisation...,"
note Renaud Ganascia. Enfin les quizz de connaissance sont des jeux
sur lesquels la société n'apporte que peu de "valeur
ajoutée" dans le sens où "ce ne sont que
des pages HTML" (hormis le processus d'instant gagnant). "Nous
avons néanmoins développé une base de connaissance
propre au cinéma qui permet de fournir clé en main
une solution de quizz sur le cinéma (environ mille questions
disponibles)." Ce jeu baptisé "CinéLettres"
sera notamment disponible sur le site d'UGC.
Sites
marchands et portails adeptes du jeu-concours
La société compte déjà plusieurs références
aussi bien au niveau de sites marchands tels que Alapage.com (vente
de produits culturels) pour qui la société a notamment
mis en oeuvre un jeu de grattage (à but événementiel)
envoyé par e-mailing ou des portails communautaires (Freesbee,
Mageos, etc.). "En moyenne, un jeu génère une
augmentation de trafic comprise entre 20 et 60% et touche une proportion
de 15 à 20% du trafic global", avance Renaud Ganascia.
La solution est facturée entre 25 000 et 35 000 francs
pour des opérations qui durent en moyenne entre 3 et 5 semaines.
[Alexandra
Bissé , JDNet]
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