26/03/01
SEP
Technology mise sur les codes éphémères
pour gérer l'authentification
Si
les infrastructures PKI se mettent en place progressivement
dans la foulée de la loi sur la signature électronique,
ces technologies ne sont pas les seules capables d'assurer
des services d'authentification. La start-up française
Sep Technology
développe un procédé original d'authentification
forte qui ne repose pas sur une combinaison unique clé
publique/clé privée. Cette technologie, si elle
bénéficie de l'aval des instances administratives,
pourrait peut-être se tailler une part du marché.
Un code éphémère
par transaction
Sep
Technology exploite un dispositif au format carte de crédit,
dénommé SmartCodes, doté d'un clavier
et d'un écran. Une petite calculette en quelque sorte
qui génère un premier code. Un second code est
créé par un logiciel à partir du document
ou de la transaction à authentifier. En combinant ces
deux codes, la calculette en génère un troisième.
Un code éphémère ou, si l'on préfère,
jetable : valide pour une seule opération, il est envoyé
à un serveur d'authentification qui confirme l'identité
du détenteur de la carte.
C'est à partir de ce coeur technologique, que la société
a décliné trois applications : Sep Wallet, un
moyen de paiement sécurisé, Sep Finance, destiné
à sécuriser les transactions financières,
et Sep Sign, pour signer des documents.
Une politique
d'externalisation
Cette méthode n'est pas complètement
nouvelle puisque des dispositifs similaires peuvent être
utilisés, par exemple lors d'accès distants
aux intranets d'entreprise. Par exemple, l'américain
Amazon
utilise un procédé similaire pour l'accès
à son intranet. "Nous
sommes concentrés sur le marché B2B et considérons
les transactions financières comme notre premier marché"
souligne David Gascoin, directeur du développement
Sep Technology. La société a fait appel à
différents partenaires pour le développement,
la fabrication et l'exploitation. On retrouve ainsi Cap
Gemini, Altran
Technologies et Thales.
La société recherche actuellement 6MF pour mener
à bien sa politique de développement.
[Ludovic Blin, JDNet]
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