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04/03/2001

Broadvision gagne ses galons J2EE

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Après IBM et bien d'autres, c'est au tour de Broadvision d'adopter des technologies ouvertes pour ses applications de personnalisation. La version 6.0 de la plate-forme One-To-One Enterprise, annoncée il y a environ deux mois, est aujourd'hui disponible au même prix que les précédentes. A sa suite, une mise à jour de chacune de ses applications soeurs devrait voir le jour d'ici le mois de juin. Nouveauté majeure, au terme d'une collaboration avec les équipes de Sun : les applications Broadvision supportent désormais la toute dernière version de Java 2 Enterprise Edition (J2EE). Les standards ouverts de la famille Java détrônent notamment Corba et C++.

Intégration des technologies Java
"Nous étions étiquetés comme promoteurs d'une logique propriétaire", reconnaît le directeur marketing de Broadvision France Jean-Philippe Favrot. Pour intégrer J2EE, "standard de fait", le fournisseur de solutions de personnalisation a dû "revisiter l'ensemble des briques qui constituent la plate-forme One-To-One Enterprise", précise-t-il. Comme One-To-One Enterprise, les modules complémentaires tels que InfoExchange Portal, MarketMaker ou RetailCommerce seront donc "enfin compatibles avec les serveurs d'applications BEA Weblogic, IBM Websphere ou encore Sun iPlanet" assure Jean-Philippe Favrot. Alors qu'auparavant la "customisation" faisait l'objet de programmation en Javascript ou en C++, celle-ci peut désormais être effectuée en Java grâce à la prise en charge des JSP et d'API de type Servlet.

Valeur ajoutée : des gains de temps
"Le développement va être beaucoup plus rapide pour le client", avance ainsi le directeur avant-vente Philippe Tolokonnikoff concernant la valeur ajoutée de cette nouvelle version. Autre illustration de cet argument : Broadvision procure désormais à ses clients un module appelé CommandCenter permettant la personnalisation via un simple navigateur. Les informaticiens pourront, comme auparavant, travailler directement sur le code mais les responsables marketing pourront aussi agir plus simplement par le biais de cette interface. Mais les technologies elles-mêmes sont mises en avant par Broadvision concernant les gains de temps sur un autre plan, celui du temps de réponse des applications : "Nous avons fait des tests pour comparer les performances de nos applications avec Javascript puis avec des Servlet pour Hewlett Packard, la nouvelle version est beaucoup plus rapide". Un nouveau système de cache apparaît également dans cette nouvelle version pouvant ainsi tourner jusqu'à 50% plus vite que les précédentes.


"La migration ne se fera pas en douceur"
Olivier Jacquemin, directeur des développements informatiques d'eBanking, prévoit pourtant la nécessité de "mettre en place un plan de migration délicat". Bien que Broadvision propose avec ses "Workshops" un accompagnement de ses clients dans le déploiement des applications, le service financier en ligne eBanking en demande plus. Selon Olivier Jacquemin, "le support direct des équipes de Broadvision sera indispensable". Alors qu'à l'heure actuelle le déploiement sur le site client fait l'objet pour Broadvision d'un recours à des prestataires externes, le directeur informatique d'eBanking se fait compréhensif : "c'est une société qui grossit très vite ; il y a donc un problème du point de vue de la mise à diposition d'experts".
[Pascal Bories, JDNet]


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