Trema Music met Flash... en musique

CA OnLine vient de lancer une nouvelle version du site de la maison de disque Trema Music. Principale originalité : il s'agirait du premier site réalisé entièrement en Flash qui intègre une base de données appelant des séquences audio et vidéo. Ce projet, dont le développement et le déploiement ont été entièrement pris en charge par l'agence, aura nécessité plus de 6 mois de travail.

Suite à une courte séquence d'introduction, un décor de cabaret accueille le visiteur. Parmi les principales fonctionnalités offertes, on compte la possibilité de visionner plusieurs milliers d'extraits audio/vidéo et l'accès à l'intégralité de la base de données d'artistes produits par Trema - ainsi qu'à leur loge virtuel (qui propose photos, bibliographie, actualité, discographie, etc.). Côté administration, les fichiers audio/vidéo et la base d'artistes sont alimentés directement par Trema Music, le tout via un formulaire Web.

Des requêtes sur une base MySQL
"L'objectif était de créer un site graphiquement beau intégrant une base de données de séquences audiovisuelles, que notre client pourrait être capable d'alimenter aisément", résume Jean-François Drevet, Directeur Technique de CA OnLine. D'où, les choix techniques suivants : côté client, le site inclut une série d'animations au format Flash. Côté serveur, le scénario est le suivant : "lorsqu'un visiteur appel une séquence audio, les extensions Macromedia Flash Generator installées sur le serveur Web (Windows NT) effectuent une requête sur une base de données MySQL installée sur un serveur Linux-Mandrake. L'élément extrait de la base correspond au chemin permettant de retrouver la séquence, qui est stockée sur une troisième machine - reposant également sur Windows NT - équipée d'une serveur RealServer."

Au final, la bande sonore ou vidéo sera donc diffusée en streaming. A l'audiovisuel s'ajoutent également des éléments textuels, qui sont stockés directement dans la base de données. Il s'agit d'une architecture certes complexe, mais dont le choix a été motivé par des impératifs de performances et de compatibilité des technologies.
[Antoine Crochet-Damais, JDNet]