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18/04/01
Comment Buying-Partner étoffe peu à peu sa palette de services
Créée
en janvier 2000, la société Buying-Partner
exploite une place de marché d'appels d'offres du
même nom mise en ligne il y a un an en version bêta.
Officiellement, la version 2.0 finale, qui comprend 26 familles
d'achats et 130 sous-catégories, n'a vu le jour
qu'au mois d'octobre 2000, suivie en décembre par
la version commerciale intégrant les modes de rémunération.
Depuis l'ouverture, le nombre, mais aussi le montant des
transactions n'ont tous deux cessé de croître.
"Sur nos douze premiers mois, nous pouvons déclarer
une moyenne globale de 300 000 francs par appel
d'offre", annonce Brice Graillot, président-directeur
général de Buying-Partner S.A. "Mais
de 100 kf au lancement du site, nous constatons que
la moyenne aujourd'hui est passée à 500 000 francs.
Du plus petit au plus grand, les marchés attribués
s'étendent de 30 000 à 8 millions
de francs. Ces deux dernières années, les
grandes entreprises ont observé sans passer le pas,
et depuis fin 2000, nous sentons que l'éducation
commence à porter ses fruits, et que s'installe une
certaine confiance."
En partie
issus du cabinet Accenture
(Andersen Consulting avant le changement de nom) à
Sophia-Antipolis, deux des quatre fondateurs de Buying-Partner
- un Français, deux Allemands et un Américain
- ont commencé à travailler sur le projet
à partir de septembre 1999. Le concept, quant à
lui, est né près d'un an plus tôt dans
la tête de Brice Graillot, qui était à
l'époque le responsable des achats généraux
chez Accenture. "Nous avions préparé
le projet en interne avec les conseils de notre ancien directeur
général à Sophia Antipolis", dit-il.
"Pour cela, nous avons d'abord effectué une
enquête de marché afin de mieux voir le positionnement
des acteurs et des fournisseurs, et nous avons ressenti
la nécessité d'un énorme travail d'éducation
côté acheteurs. Mais finalement, la transition
s'est réalisée beaucoup plus vite que nous
l'avions prévue au départ."
Tests de performance pour un site dynamique Alors
que l'élaboration de ces outils est réalisée
en interne au fur et à mesure, le développement
initial du site est confié à l'agence Syncmediacom,
également basée à Sophia-Antipolis avec
son siège situé à Stockholm, en Suède.
La plate-forme choisie est celle de Microsoft,
composée du serveur web IIS, de la base de données
SQL Server 7 et du langage ASP pour les pages dynamiques.
De son côté, la logique métier est décrite
à l'aide de JavaScript et ASP. "Afin de tenir
la performance, nous n'avons pas voulu de composants lourds
comme EJB ou Com/DCom", explique Louis Ewango, directeur
technique de Buying-Partner. "Comme le site est très
dynamique, il ne fallait pas pénaliser les processus.
Nous utilisons eStats pour le suivi de la fréquentation
du site, et nous avons réalisé des tests de
performance avec des acteurs comme IPLabel.
Enfin, nous recoupons tout cela avec les données remontées
par notre webmaster."
Le choix
de ne pas faire appel à une solution commerciale sur
le plan fonctionnel a été motivé essentiellement
par des raisons de coûts. D'après Louis Ewango,
"beaucoup de contacts avaient été pris
aussi bien avec SAP qu'avec Oracle, Ariba et Commerce One.
Or, nous voulions vraiment du spécifique et ces solutions
intégraient des fonctions que nous ne souhaitions pas
couvrir tout de suite. De fait, les coûts engagés
n'auraient pas été justifiés." Ainsi,
il n'est pas possible sur Buying-Partner de conduire une transaction
de bout en bout. "Nous travaillons avec des sociétés
qui veulent garder une maîtrise de la transaction"
confirme Brice Graillot. "Le plus souvent, un contrat-cadre
est défini entre les deux parties, et les transactions
elles-même se réalisent hors-ligne."
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