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05/04/2001

Se connecter à une place de marché : une affaire de processus commerciaux pour 64,5% de nos lecteurs

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Se connecter à une
place marché, c'est :
64.5 % (196 votes)
une affaire de processus commerciaux avant tout
22.4 % (68 votes)
un projet techniquement très complexe
13.1 % (40 votes)
une simple affaire d'échanges de fichiers
Total Votes: 304
Le petit univers des éditeurs de logiciels s'est beaucoup enthousiasmé pour les places de marché. Qu'il s'agisse des éditeurs de catalogues, de suites marchandes ou de solutions d'EAI (outils d'intégration d'applications). Cette agitation pourrait laisser supposer que se connecter à une place de marché se résume pour l'essentiel à une affaire technique. Un sentiment qui contraste fortement avec les votes de nos lecteurs. Près des deux tiers d'entre eux ont tenu à souligner que se connecter à une place de marché représente "avant tout une affaire de processus commerciaux". Ce que confirme, les cas utilisateurs dont nous avons rendu compte jusqu'à présent. La modélisation des processus (circuit de validation d'un appel d'offres, d'une mise à jour de catalogue...) représente en effet une grosse partie du travail préalable à la connexion à une place de marché. D'autant que les fonctions existantes (responsable achat, logistique, commercial) doivent intégrer ce nouveau vecteur d'affaires dans leurs habitudes de travail.

Le couplage fort pour les achats stratégiques ?

Sur la complexité du projet technique que représente la connexion à une place de marché, nos lecteurs-sondés sont partagés : 22,4% jugent le chantier complexe tandis que 13,1% pensent pouvoir régler l'affaire via de simples échanges de fichiers. Dans la pratique, les places de marché que nous avons rencontrées s'en tiennent dans leur majorité à des échanges de fichiers quotidiens pour synchroniser les informations entre leur systèmes d'information et celui de leurs clients. Cette situation s'explique : ces places de marchés sont généralement dédiées aux achats hors production et, soucieuses de ne pas effrayer les clients, elles ont pris soin de proposer des procédés d'interfaçage les moins intrusifs possibles. Un fichier (plat, batch ou autre) que l'on vient chercher régulièrement dans un répertoire, cela rassure... Cette première étape s'inscrit toutefois sur une courbe d'apprentissage...

Car, pour tenir certaines de leurs promesses, notamment en ce qui concerne la réduction du coût des processus, les places de marché et leurs clients devront forcément mettre en oeuvre des synchronisations fortes entre leurs systèmes d'information. Si ce niveau de couplage ne s'impose pas pour des achats hors production, il en est tout autrement pour des achats stratégiques. Dans ce dernier cas de figure, le recours à des logiciels d'interconnexion BtoB (signés par exemple webMethods, Tibco, Seebeyond, etc) peut s'avérer pertinent. Pour l'heure, toutefois, de tels cas d'intégration B to B sont encore rares.
[Cyril Dhénin , JDNet]


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