05/10/2001
Comment
le site de la candidature de Paris aux JO gère la montée
en charge ?
"L'objectif
du site est de présenter la
candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2008 à
deux cibles principales : le Comité International Olympique
lui-même, mais aussi le grand public", résume Sophie
Alaux, responsable du projet au GIP (groupement d'intérêt
public, organisme chargé de promouvoir la candidature
de Paris au JO). "Avec cette version 2, nous avons
essayé de simplifier la navigation, notamment en hiérarchisant
l'information selon deux niveaux : un contenu général,
qui aborde la candidature et présente le CIO, et des données
techniques destinées aux journalistes avec notamment
la possibilité de télécharger les dossiers de candidature
ou d'accéder à une présentation des sites de chaque épreuve."
S'ajoute à cela une partie dédiée aux partenaires, qui
se résume par une présentation des différents acteurs
à l'origine de la candidature, ainsi que de celle des
sites accueillant la campagne de vote en ligne. Côté graphisme,
le GIP a voulu une interface à la fois dynamique et sobre.
"Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un site institutionnel",
insiste le chef de projet, tout en précisant qu'une version
anglaise a également été lancée en parallèle. Parmi les
principales contraintes de cette version 2 figure un délai
de livraison court. "Le site a été mis en ligne au
bout d'un mois et demi", souligne Sophie Alaux.
Une
structure générée dynamiquement
Côté
prestataires, le choix s'est porté sur une graphiste indépendante
(Catherine Peiffer) pour la refonte de l'interface utilisateur.
Aston et Psinet étant respectivement chargés de l'intégration
et de l'hébergement. "La structure du site est générée
dynamiquement par des JSP", indique Thierry de Langeron,
consultant Internet et responsable du projet site JO 2008
chez Aston. Ce langage de script côté serveur dérivé de
Java a été choisi pour sa souplesse, sa facilité d'utilisation
et sa qualité d'adaptation à la gestion de contenu Web.
"Il est vrai que l'importance du graphisme ne nous a pas
permis d'étendre la gestion dynamique à la totalité du
site", reconnaît Thierry de Langeron. Quant au système
de vote, il a fait l'objet d'un développement sur mesure.
Appelée par les sites partenaires via une URL spécifique,
son interface utilisateur n'est autre qu'un formulaire
de contribution personnalisable. Les résultats étant stockés
quant à eux dans une base de données dédiée accessible
via une page d'administration fournissant des chiffres
par site.
Un accent particulier sur la montée
en charge
Suite aux
recommandations de son client, l'intégrateur a porté une
attention particulière aux capacités de montée en charge
de l'architecture. Sur ce point, des tests ont notamment
été effectués en utilisant Bench Builder : le simulateur
de connexions simultanées d'Aston. "Il nous a permis de
corriger d'éventuelles erreurs côté serveur et
côté base de données, et faire des recommandations de
configuration matériel à PSINET", précise Thierry de Langeron.
Principale problématique à laquelle le projet à dû
faire face dans ce domaine : les sites générés dynamiquement
sont souvent difficiles à gérer en termes de montée en
charge. "Ce qui peut entraîner des goulots d'étranglement
tant au niveau du serveur que de la base", complète Thierry
de Langeron. Dans ce contexte, Aston a développé un système
de cache stockant les pages générées dynamiquement de
manière statique - ce qui accélère leur temps d'apparition
côté client. Concernant le moteur de recherche intégré
à la version 2, la société a préconisé Microsoft Index
Server - notamment pour sa facilité d'implémentation.
Prestataires
|
|
Développement
|
Aston
|
Conception-Design
|
Catherine
Peiffer
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Hébergement
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PSINET
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Solutions
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Langage
de script
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JSP
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Moteur
de recherche
|
Microsoft
Index Server
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Test
de montée en charge
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Bench
Builder
|
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