05/11/2001
Pékin
proclame un cessez-le-feu dans la "cyber-guerre" avec
Washington
Les pirates informatiques chinois ont proclamé jeudi un
"cessez-le-feu" dans la guerre cybernétique déclenchée
contre leurs adversaires américains, tout en invitant
les sites chinois à améliorer leur sécurité à l'avenir.
Dans un communiqué diffusé sur l'internet, le site Chinabyte.com
a reconnu l'ampleur des attaques américaines en réponse
à la "cyber-guerre" déclarée le 1er mai par un groupe
de pirates chinois. "A la date du 9 mai, plus de 1.100
sites chinois ont été attaqués à des degrés divers, dont
72% appartenant au gouvernement ou au système éducatif"
précise Chinabyte.
Un millier
d'attaques revendiquées
Le site chinois qui a largement rendu compte
de la guerre cybernétique entre Pékin et Washington depuis
le début du mois, ajoute que les sites chinois devront
dorénavant se concentrer sur l'installation de "murailles
de feu" et d'autres mesures de sécurité. Selon le groupe
"Hongker Union" (les pirates rouges), mis en place pour
coordonner le dernier assaut cybernétique, les hackers
chinois ont attaqué plus d'un millier de sites américains
entre le 1er et le 9 mai, date à laquelle ils ont annoncé
un "cessez-le-feu". "A partir de maintenant, toute nouvelle
attaque n'aura rien à voir avec le groupe Hongker" ajoute
le groupe dans un communiqué diffusé sur le site sina.com.
Hongker a également invité les informaticiens chinois
à développer des mesures de sécurité et à moins dépendre
des logiciels américains afin de réduire leur vulnérabilité.
La Maison
Blanche dans la mire
La crise de l'avion espion américain dont l'équipage
a été retenu 11 jours en Chine le mois dernier, a donné
un coup de fouet à une guerre cybernétique larvée que
mènent pirates chinois et américains. Une guerre ponctuelle,
intitulée "Red Guest", a par ailleurs été lancée du 1er
au 8 mai, date anniversaire du bombardement, en 1999,
de l'ambassade de Chine à Belgrade par un avion américain.
Selon une société spécialisée dans le piratage informatique,
le site internet de la Maison Blanche a fait partie des
sites attaqués, que les pirates chinois ont essayé de
saboter en le bombardant d'e-mails.
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