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29/05/01

Pour les solutions de paiement DigitalRum choisit la polyvalence... avec une préférence pour le mobile bi-fente

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Société britannique fondée en mars 2000, DigitalRum a levé récemment près de 117 millions de francs et s'est implantée en France, en Angleterre, en Allemagne et en Espagne. Ses solutions de boutiques en ligne se veulent adaptées au web comme aux terminaux mobiles. Commercialisée en marque blanche auprès des portails d'opérateurs, la plate-forme intègre et permet de comparer les offres de nombreux marchands vépécistes. Alors que le commerce électronique n'apporte pas encore les résultats escomptés, DigitalRum combine accès multi-terminaux et solutions de paiement diversifiées. Parmi les clients de la société figurent d'ores et déjà les portails Mviva France, M6net, Virgin Net et Virgin Mobile ainsi que les opérateurs de téléphonie espagnol et irlandais Telefonica et Eircell.

Ne pas se limiter au numéro de carte de crédit...

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Que ce soit pour un marchand, pour un site de grand opérateur ou pour un portail mobile, "nous nous interfaçons avec les solutions de paiement existantes", précise d'emblée le directeur France Olivier Thierry. Fournisseur de solutions d'e-shopping, DigitalRum offre ainsi divers types de solutions de paiement : "la traditionnelle saisie du numéro de carte de crédit, mais aussi les vieux modèles tels que le chèque ou l'envoi contre remboursement à la livraison", explique-t-il. Selon l'intéressé, les deux derniers modes de paiement représentent "jusqu'à 30% des commandes pour certains marchands et jusqu'à 50% en Allemagne".

Quant au modèle de moins en moins souvent évoqué du porte-monnaie électronique, "cela va revenir" affirme-t-il, confiant. Olivier Thierry analyse les procédés concurrents en matière de paiement électronique et affirme que "la bataille des standards a été rude, fatale pour certains". Selon lui, la situation serait encore moins favorable chez nous qu'à l'étranger : "En France, on tarde à voir émerger un standard", constate-t-il. Du coup, le directeur France de DigitalRum fait preuve de prudence : "nous travaillons avec les acteurs qui ont fait la preuve de leur modèle", déclare-t-il.

...utiliser la carte elle-même et son code secret

L'avenir du paiement électronique ? Le spécialiste des solutions de shopping pour réseaux mobiles le voit dans un appareil encore très peu répandu. "Le paiement par carte bancaire directement depuis un mobile bi-fente met du temps à décoller, regrette Olivier Thierry. Le parc n'est pas encore très étendu". Mais une raison pousse le directeur France à miser sur ce type d'équipement : "ce système est intéressant car il protège à la fois l'utilisateur et le marchand, argumente-t-il. Le procédé fait appel à la carte physique ainsi qu'au code secret du client". Sur ce dernier point, on notera que le code secret concerne seulement quelques pays d'Europe, comme la France ou le Danemark, et qu'il ne s'applique donc pas aux Etats-Unis, par exemple. Reste bien sûr à garantir au consommateur que son code secret ne transitera pas sur les réseaux, sans quoi sa confiance risque de se révéler difficile à obtenir...

Parmi la centaine de salariés -dont une vingtaine en France- que compte DigitalRum, les trois quarts sont développeurs. Mais la société joue également un rôle de conseil concernant les fonctions devant être intégrées par le client à la plate-forme fournie en marque blanche : "Pour les marchands, nous pouvons conseiller des partenaires différents de ceux qui imposent la saisie d'un numéro de carte de crédit", indique Olivier Thierry. Considérant que les tarifs pratiqués par DigitalRum sont "confidentiels", le directeur France signale pourtant qu'une solution intégrant la possibilité de paiement via un mobile bi-fente représente un coût plus élevé.


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