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06/07/2001
Les grandes entreprises et le CRM: l'histoire commence à peine
Dans quelle mesure, les grandes
entreprises françaises se sont-elles appropriées
la notion de gestion de la relation client ? Et estiment-elle
en profiter aujourd'hui ? C'est pour tenter de répondre
à cette question que Valoris a mené une
enquête auprès de 138 grandes entreprises.
Au total, 89 ont répondu à un questionnaire
comportant plus de 100 questions. Une prise de température
donc, qui permet d'obtenir une bonne idée de l'avancement
effectif des utilisateurs sur la problématique
du CRM (Customer Relationship Management). Principal enseignement
de l'étude, un quart des grandes entreprises sondées
estiment que les bénéfices générés
par leur projet de CRM ne sont pas à la hauteur
de leurs espérances. Cette "déception"
s'explique probablement par le fait que les intéressés
n'en sont manifestement qu'au tout début de la
mise en oeuvre de leur stratégie de CRM Il faut dire que la définition
du CRM sur laquelle s'accorde 42% des sondés
est ambitieuse puisqu'à leurs yeux il s'agit
d'une "approche globale visant à délivrer
le bon message, au bon client, au bon moment, à
travers le bon canal et au bon niveau de coût"
(ouf...). Les entreprises semblent toutefois avoir fait
preuve de pragmatisme en cherchant dans un premier temps
à consolider la base de clientèle existante,
notamment en améliorant la pro-activité
du service client. L'identification des "meilleurs
clients" est inscrite au rang des priorités
pour les développements futurs. De même,
la fameuse "vision globale partagée du client"
n'est aujourd'hui accessible qu'à 56% des répondants.
D'ailleurs, la plupart d'entre eux sont encore organisés
par métiers (34%) ou par produits (21%) et non
par marchés.
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