06/07/2001
ShareaPhoto
gère en ligne (et en ASP) les albums de photos
Portails
communautaires, sites thématiques, laboratoires de photographie,
etc. Pour beaucoup d'acteurs, le développement de services
d'album de photos en ligne peut constituer une point de
passage obligé. Fondée en janvier 2000 par trois
américains, la société anglaise ShareaPhoto
compte apporter une réponse à ce type de problématique.
Soutenue dès son lancement par l'investisseur individuel
suédois Jonas Nordlung, elle a d'ores et déjà ouvert des
implantations commerciales en Angleterre, en France, en
Espagne et en Hollande, ainsi qu'un atelier d'assistance
technique en Roumanie. Principal concurrent de ShareaPhoto
: le français Picturelan,
qui offre une solution sensiblement équivalente (voir
l'interview de Stephane Rochon, co-fondateur de Picturelan).
Une
solution personnalisable
en marque blanche
Disponible en mode
ASP, la solution d'album de photos de ShareaPhoto est
distribuée en marque blanche. "Et ceci à la différence
de l'offre Picbulle.com
de Picturelan, qui est directement accessible au grand
public", fait remarquer Ludovic Roif, directeur commercial
France de la société. Parmi ses principales fonctionnalités,
le produit comprend un explorateur, qui permet aux utilisateurs
de transférer ses photos sur le serveur distant, et de
les classer à sa convenance, ainsi qu'un module de retouche
d'image. "Et il ne s'agit pas seulement d'images fixes,
puisque nous proposons également ShareVideo : un module
pour gérer de la vidéo sur le Web", indique Ludovic
Roif. "Il permet notamment de récupérer des séquences
vidéo, puis de les convertir dans des formats de fichier
'streamables'".
Web,
WAP, et bientôt Palm
et UMTS
L'intégration
de l'album est entièrement personnalisable. Texte, charte
graphique (couleurs, etc.)
sont paramétrables par le
biais de formulaires. "De plus, un moteur de traduction
génère automatiquement les pages du service dans différentes
langues", ajoute Ludovic Roif. Le Français, l'Anglais,
l'Espagnole, l'Allemand, le Suédois, le Norvégiens et
le Danois figurent au menu.
Conçu à la base pour une publication pour le Web, la solution
de SharePhoto est étendue à d'autres types de terminaux.
"Un moteur pour le WAP est déjà disponible", souligne
Ludovic Roif. Il redimensionne les photos, et les convertit
dans des formats lisibles en WML (Wireless Markup Language)
par un appareil mobile. "Un moteur pour assistant personnel
est actuellement en phase de test", confie Ludovic Roif,
sans préciser la date de son lancement. "Pour l'UMTS,
nous sommes prêts. Notre solution est suffisamment flexible
pour une migration sans pour autant nécessiter de gros
changements."
Une
démarche d'accompagnement des projets
Hébergé chez l'hébergeur
britannique AboveNet, la plate-forme de ShareaPhoto s'appuie
sur des serveurs matériel SGI (Silicon Graphic) et une
architecture logicielle Oracle. Quant aux interfaces,
elles exploitent les JSP (Java Server Page) pour la gestion
des formulaires, et Java côté serveur. L'explorateur de
photos en ligne est géré via des composants ActiveX.
Pour le client, la mise en place de la solution demande
une quinzaine de jours. Un temps qui peut s'allonger en
fonction du degré de personnalisation apporté au service.
Sur ce point, l'offre de SharePhoto comprend une assistance
technique de 15 jours, coordonnée par un chef de projet.
Portails
Web et laboratoires de photographie
Worldonline, Lastminute,
(etc.), Photocare, Photocolor, Agfa (etc.) figurent parmi
les principaux clients de Sharephoto. Un panel qui montre
bien les deux principaux domaines ciblés par le prestataire
: les portails Web d'un côté, et les laboratoires de photographie
de l'autre.
Côté tarif, la société affiche un forfait de mise en place
de 60 000 francs (il s'agit là d'un prix d'entrée approximatif),
puis une licence mensuelle pour la maintenance du service
et l'accès aux applications de back office (statistiques,
formulaires de personnalisation, etc.). Partant d'un prix
de base, celle-ci peut varier ensuite en fonction des
revenus du site client.
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