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13/06/01

Sevina met des Web Services dans son offre de e-CRM

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Après beaucoup de discours et de théories, après le lancement des premières solutions de développement et des premiers serveurs d'applications dédiés, les applications concrètes de Web Services font enfin leur apparition. Et dans ce domaine Sevina Technologies fait figure de pionnier. Cette société franco-britannique fondée en mars 2000 a décidé d'ajouter à sa solution de e-CRM une couche d'interfaces. Objectif : la rendre invocable sous forme de Web Services.

Une solution de e-CRM traditionnelle
En novembre 2000, Sevina lance eService : une offre de e-CRM disponible soit en mode ASP (applications hébergées) soit en mode logiciel. "Comme toute solution de ce type, elle contribue à automatiser un service client, depuis le traitement des demandes via Internet, en passant par leur suivi et leur historisation", souligne Jean-Luc Laurent, directeur business development de Sevina.

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L'application se résume en trois interfaces principales. Publique et personnalisable par l'administrateur, la première permet au client d'effectuer sa demande. La deuxième, qui n'est accessible qu'aux personnes autorisées (vendeurs, conseillés, etc.), intègre l'ensemble des fonctions relatives au suivi d'un dossier : qualification, réaffectation, alerte en cas de non-respect d'une échéance… Enfin, la troisième est destinée à l'administrateur. Classant l'ensemble des produits et services, elle définie notamment les règles de gestion de la chaîne de travail.

Côte technologie, eService s'appuie sur une architecture trois tiers. "Elle se compose d'un frontal Web, d'une couche d'objets métier s'appuyant sur les langages COM et COM+, et d'une base de données SQL Server 2000 (tournant sous Windows 2000 et gérée en VBSrcipt)", précise Jean-Luc Laurent.


SOAP à la rescousse
eService (version 1.12) est désormais utilisable en tant que Web Services. Pour le rendre interopérable en ce sens, Sevina a commencé par découpler les 200 objets métier que compose sa plate-forme ; puis les a convertis au format SOAP (Simple Object Access Protocol) en leur adjoignant une interface WSDL (Web Services Description Language).

Selon le responsable de la société, l'intégration de cette technologie offre à la solution trois avantages principaux. D'une part, elle permet de reprendre chaque objet métier pour l'adapter à d'autres environement. "Ce qui évite les saisies multiples", ajoute Jean-Luc Laurent. D'autre part, elle facilite une intégration à des plates-formes autres que Microsoft, ainsi qu'avec des applications développées dans des langages différents (ASP, Java, etc.). "Grâce à l'interface SOAP, une demande client sera par exemple communiquée à la bonne personne en transitant par d'autres plates-formes", explique Jean-Luc Laurent. "Un message d'alerte pourra ainsi être récupéré par une messagerie SMS, puis envoyé au bon terminal". Parmi les objets métier disponibles en mode Web Services, Sevina compte notamment la création de contacts, d'utilisateurs et de règles métier, et le traitement de la facturation.


L'invocation dynamique devra attendre
"Aujourd'hui, nous avons lancé des projets avec Maporama dans le domaine de la relation client, ainsi qu'avec notre partenaire ISO (Intelligence Sales Object) dans celui de l'automatisation de la force de vente", confie Jean-Luc Laurent. Sevina ne fournit pas encore de règles pour rendre ses composants invocables sur son site. "Mais, c'est prévu", confie Jean-Luc Laurent. "L'inscription dans UDDI pour permettre l'invocation dynamique viendra ensuite. Mais cette étape devra attendre une meilleure unification des standards et des solutions informatiques."


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