28/06/01
Bluecost
choisit la voie du développement interne
Lancé
en mars 2001, le site de Bluecost
(voir
aussi l'article du Journal du Net) repose sur le concept
du club d'acheteurs. Moyennant un prix d'adhésion de 655
francs par an, ses membres bénéficient de remises sur
les prix affichés. Et ceci, sur environ 1 000 produits.
"Nous avons opté pour un développement quasi-complet en
interne", précise Marc Herschendorfer, webmaster de Bluecost.
Pour justifier ce choix, l'intressé précise que
la société possède les compétences nécessaires
- en programmation, mais également en maintenance et en
sécurité.
L'authentification
grâce aux cookies
Le
site s'appuie sur une architecture PHP/MySQL/Linux. Le
tout déployé sur des serveurs Intel/IBM Netfinity. "Côté
client, nous utilisons également JavaScript", complète
Marc Herschendorfer. "Quant au graphisme, il a été réalisé
par notre agence de communication Odyss". Les pages du
site sont entièrement générées de manière dynamique.
Principal enjeu : la gestion des sessions de navigation
en fonction des profils. Une problématique que Bluecost
gère en s'appuyant sur la base MySQL, dans laquelle sont
stockées les données relatives aux abonnés, et sur un
système de cookie. "Ce qui évite aux inscrits d'avoir
à saisir de nouveau leur login et leur mot de passe à
chaque visite", précise le porte-parole.
L'importance
d'une bande passante souple
Bluecost
sous-traite en revanche l'hébergement, qui a fait l'objet
d'un appel d'offre. La société a opté pour Cable
& Wireless France (ex-ISDNet). "C'est l'hébergeur
qui a été le plus réactif, et son offre nous semblait
aussi la plus souple côté bande passante", explique Marc
Herschendorfer. Le site signe un contrat pour 2 Mo avec
une marge relativement ouverte en cas de pics d'audience.
"Nous les avons dépassés à plusieurs reprises",
confie le porte-parole... Et c'est déjà le cas quelques
semaines après le lancement. Avec 83 000 visiteurs dès
le mois d'avril, Bluecost rentre alors directement en
9e position du classement mensuel NetValue des plus fortes
audiences de sites commerciaux. Alors que les pages du
site subissent des montées en charge ponctuelles assez
fortes, l'utilisation du système transactionnel reste
quant à lui relativement équilibré, assure le webmaster.
Le responsable reste toutefois attentif aux problèmes
de montée en charge liés en particulier au temps de rafraîchissement
des pages PHP. "Les outils de ZEND, et en particulier
ZEND Optimizer, nous aide à optimiser les temps
d'exécution des scripts", précise-t-il.
SSL
et SSH côté sécurité
Le
module de paiement du site est géré quant
à lui grâce au système transactionnel de
la Banque Populaire. Baptisé Cyberpaiement, celui-ci s'appuie
sur la technologie de chiffrement SSL (Secure Socket Layer),
tout en incluant les propres services de sécurité
de la banque. "Les données ne transitent pas sur nos plates-formes
; tout est entièrement pris en charge par l'établissement"
insiste Marc Herschendorfer. Afin de gérer les
mises à jour et les informations clients directement depuis
son ERP en interne, le site exploitable la technologie
SSH Secure
Shell (SSH) . Comparable à FTP (File Transfer Protocol),
SSH n'est autre qu'un protocole de transfert de données
en mode sécurisé.
Une nouvelle
montée en charge pour septembre ?
Au final, le développement de la plate-forme aura demandé
5 mois de travail à 3 personnes - en partant, à la base,
de l'architecture d'un projet Open Source. Affichant déjà
240 adhérents, le site table sur 6 000 abonnés fin 2001
et 26 000 fin 2002 - pour une marge brute à la fin
de l'année 2002 de 2 millions d'euros. Afin d'accompagner
ces prévisions, le webmaster se prépare à une augmentation
de l'audience pour septembre. "Avec un objectif, qui si
il est atteint, sera géré par les mesures traditionnelles
d'optimisation côté serveur (clustering et loadbalancing)".
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