Akazi lève 3,7 millions d'euros pour renforcer sa R&D et son développement commercial en France

Akazi Technologies, éditeur de systèmes de gestion de processus métier, vient de conclure un second tour de table à hauteur de 3,7 millions d'euros. Par "gestion des processus métiers", il faut entendre la modélisation, l'optimisation et la gestion de services Web, et leur mise à disposition dans une logique de travail collaboratif. Le tout en s'appuyant sur XML pour la gestion des flux et sur une battrie de composants Java côté serveur. "Ce qui garantit au mieux les capacités de déploiement de la solution", assure Henry Villiers, directeur de la société. Avec son produit (FlowMind 3.1), Akazi Technologies s'adresse aux grandes entreprises faisant face à des problématiques d'intégration de progiciels (ERP, CRM, etc.), ainsi qu'aux fournisseurs d'applications hébergées (pour le Web, le Minitel, etc.). Parmi ses principaux clients, la société compte notamment Bull, le Ministère des Finances et Sodi France.

Lancée en février 1999, la société a été financée à l'origine par des fonds communs de placement à risque et d'innovation. Un apport qui lui permet alors de réaliser une première version de sa solution. En juillet 2000, elle opère une première levée de fonds de 1,3 million d'euros. Une étape qui se traduit par la mise en place d'un service de développement complet, et de divers départements dédiés au support technique, au commercial, etc.

Une volonté de développement européen
Avec ce second tour de table, Akazi compte renforcer ses programmes de recherche et développement, gonfler ses équipes commerciales (notamment en France), et mettre en place une stratégie de partenariats avec des éditeurs et des prescripteurs - ceci afin d'attaquer le marché de manière indirecte. D'ores et déjà implantée à Paris, à Grenoble et aux Benelux, la société affiche également une volonté de développement européen. "En accord avec nos investisseurs, des fonds complémentaires pourront être débloqués à l'automne pour l'ouverture d'un bureau en Grande-Bretagne", confie Henry Villiers, tout en précisant que cette décision sera conditionnée par l'évolution de la situation économique sur le continent.

Trois actionnaires de plus
Parmi les investisseurs impliqués dans l'opération, figurent les actionnaires historiques de la société, parmi lesquels les FCPI Banque Populaire Innovation 2 et 3 (de la SPEF), le FCPR I-Source et Teamlog.net. Un premier cercle complété par deux nouveaux venus: SPEF e-Fund et la Banque Populaire Innovation 4.