07/05/2001
Comment
Castorama.fr s'attaque à la personnalisation avec ATG
Dynamo
Depuis deux semaines, Castorama.fr
est devenu un site marchand. Pour assurer cette transformation,
l'équipe de Castorama Direct (filiale en
charge des activités Internet) a choisi de s'adosser
à la plate-forme e-business Dynamo d'ATG.
"C'est une solution qui s'inscrit dans les recommandations
technologiques du groupe Kingfisher mais que nous avons
validée au regard de nos exigences techniques
et business", précise Franck Lebouchard,
directeur général de Castorama Direct.
Pleins
feux sur la personnalisation
Première exigence inscrite dans le cahier des
charges, la personnalisation. "Vu notre champ d'action,
les produits de bricolage, il est impératif d'identifier
le contexte de nos visiteurs (plomberie, jardinage,
bois ?) et de les suivre dans leurs projets, précise
l'intéressé. En même temps, nous
étions soucieux d'éviter de tomber dans
une usine à gaz". Et sur ce sujet, le produit
d'ATG passe sans encombre les premières étapes
de démonstration. "La facilité de
gestion d'une fonction comme le cross-selling (vente
croisée) nous a convaincu", illustre Franck
Lebouchard.
Si les équipes commerciales et marketing sont
rassurées par la plate-forme, reste à
convaincre les responsables techniques. D'autant qu'à
l'époque où Castorama travaille sur la
sélection d'une solution, ATG France ne comprend
que deux personnes - contre 30 aujourd'hui. "Ce
qui pouvait légitimement inquiéter pour
la qualité du support", reconnaît
Franck Lebouchard.
L'équipe
technique rassurée par la conformité J2EE
L'équipe technique se penche donc sur la solution
et
identifie
très vite plusieurs qualités majeures
à ses yeux. "Primo, il s'agit d'un produit
totalement conforme à J2EE, ce qui garantit son
ouverture et sa capacité d'intégration
avec d'autres solutions comme avec notre existant",
détaille Daniel Lepape, directeur informatique.
Castorama Direct compte bien en effet s'appuyer pour
la gestion des clients, des commandes ou encore de la
facturation sur le back office de Castorama, totalement
refondu cinq ans auparavant autour d'une plate-forme
Oracle. "Et de fait, l'architecture ATG est très
propre, commente Daniel Lepape. C'est un peu comme si
nous avions remplacé la caisse d'un magasin par
le serveur d'application d'ATG". Autre qualité
qui séduit l'équipe technique, Dynamo
Control Center. Cette interface d'administration semble
fournir sur le papier une solution tout à fait
exploitable à moyen terme, là où
d'autres plates-formes contraignent d'emblée
à développer des interfaces spécifiques.
Validée sur un plan commercial et technique,
la plate-forme d'ATG est donc retenue. Pour l'aider
à construire le site sur cette nouvelle fondation
technologique, l'équipe de Castorama Direct se
tourne vers la web agency Internence.
Un prestataire avec lequel elle a déjà
travaillé et qui, pour l'occasion, va développer
des compétences sur ATG Dynamo. Côté
hébergement, le projet est confié à
Matra
Global Netservices. "Leur prestation a retenu
notre attention entre autres parce qu'elle s'étend
jusqu'à l'exploitation", précise
Daniel Lepape.
250 sessions
par processeur
Après deux semaines d'exploitation justement,
les responsables de Castorama.fr paraîssent plutôt
rassurés. Et notamment sur la capacité
de la plate-forme à tenir la charge, ce qui reste
toujours une inconnue jusqu'à l'entrée
en production. "Nous n'avons pas encore eu à
redémarrer le serveur d'application", ajoute
Daniel Lepape. Exploitée sur des serveurs Sun,
de concert avec des serveurs Web iPlanet et une base
de données Oracle, "Dynamo respecte les
ratios promis, à savoir 250 sessions utilisateurs
par processeur. Et c'est plutôt une bonne surprise",
convient Jérôme Pospieszny, chef de projet.
Les architectes du projet ont aussi pris soin de doubler
chaque serveur, ce qui permet d'appliquer des mises
à jour de façon indolore. "Dans ce
genre de procédure, Dynamo s'occupe de ré-aiguiller
les requêtes sur le serveur opérationnel
tandis que l'autre serveur est mis à jour."
Il faut toutefois préciser que le site n'exploite
pour l'heure que 25 à 30 % des capacités
de Dynamo, notamment sur le versant de la personnalisation,
qu'il s'agisse des pages dynamiques et de la gestion
des e-mails. "Scenario Server (le module qui gère
l'application des règles de personnalisation)
travaille encore assez peu, reconnaît Jérôme
Pospieszny. Pour le moment, nous avons surtout placé
des indicateurs sur le site afin d'observer dans quels
rayons (virtuels) se déplacent les visiteurs.
Peu à peu, au fur et à mesure que nous
collectons des informations, Scenario Server montera
en puissance". "Nous avons eu de nombreux
retours d'expérience sur des technologies de
personnalisation mises en oeuvre un peu trop vite, complète
Daniel Lepape. Et nous savons qu'il faut prendre soin
de se familiariser avec le comportement des visiteurs
avant de prendre la décision d'automatiser."
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