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07/06/2001

Comment Marsh France décide sans complexe avec le reporting de Brio

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En France, Marsh S.A. emploie près de 1 500 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard de dollars en 2000. La société profite d'un intranet sous Lotus Notes déployé au niveau international auprès des 30 000 personnes du leader mondial en courtage et assurance Marsh Inc. Ce dernier est lui-même filiale du groupe MMC (Marsh MacLennan Companies) qui compte également dans ses rangs la compagnie d'investissement Putnam et le cabinet de consultants Mercer.

Au niveau européen, la société disposait depuis les années 70-80 d'un mainframe IBM qui centralisait toutes les informations principalement sous forme de fichiers VSam à Bruxelles. En provenance d'applications anciennes écrites en Cobol, les chiffres devaient être extraits à la main par deux spécialistes maîtrisant parfaitement l'architecture des données et le langage de requêtes Focus. Jusqu'à l'année dernière, les décideurs et les gestionnaires devaient effectuer auprès d'eux leurs demandes, ce qui provoquait des embouteillages et des retards dans la livraison d'informations comme les chiffres d'affaires.

Un pilote Brio/DB2 sur un nombre limité de clients

Jean-Christophe Datain
Directeur systèmes
Marsh France
Mais après avoir passé le cap de l'an 2000 et son lot de corrections, la direction informatique mondiale a décidé qu'il fallait en terminer avec les lenteurs dues à l'architecture vieillissante. "Le choix de Brio Technology a été effectué aux Etats-Unis", conforte Jean-Christophe Datain, directeur Technologies, Systèmes et Organisations de Marsh France. "Nous avons lancé un projet européen l'an dernier de requêtes sur un datawarehouse DB2, le principe étant de créer une base relationnelle qui contienne une sélection de données pertinentes et retravaillées de façon à rendre l'information exploitable." Les outils d'extraction ont été développés en interne à l'aide du langage Cobol.

Au premier trimestre, la direction informatique européenne a donc monté un pilote sur un nombre limité de clients et de contrats, et a convoqué les représentants de chaque pays en vue de présenter l'architecture Brio Insight. "La démonstration a eu lieu à Bruxelles et tout de suite après, nous avons organisé une réunion puis suivi une formation d'une journée", raconte Jean-Christophe Datain. "Ensuite, chaque décideur informatique est reparti avec son mot de passe afin de jouer avec le produit. Là, nous avons vu le potentiel que nous pouvions offrir à nos utilisateurs. Et l'un de nos collaborateurs s'est investi sur la documentation de Brio Designer pour créer un ensemble de modèles de requêtes afin de pouvoir sélectionner des zones et de les glisser-déposer dans la zone de requête."

Le nombre d'utilisateurs sera arrêté à 80 au total
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Plusieurs requêtes types ont ainsi été définies, produisant une vue client, une vue contrat ou une vue chiffre d'affaires. En mai-juin 2000, le premier déploiement s'est adressé à une dizaine d'utilisateurs. Ceux-ci ont d'abord été les correspondants administratifs de chaque unité depuis la gestion de risques pour le middlemarket, jusqu'au risque spécialisé dans certains secteurs comme l'aviation et la marine, en passant par les montages d'assurances parfois complexes avec plusieurs entreprises sur plusieurs polices. "Ce qui nous a vite emballé chez Brio a été la facilité de déploiement, avec un simple plug-in à télécharger en tapant l'URL (l'adresse Internet) du serveur", se félicite Jean-Christophe Datain.

Puis, en novembre 2000, un nouveau président-directeur général a été nommé à la tête de la filiale française, qui a donné l'impulsion à un second déploiement vers l'ensemble des centres de profits. En un mois, 40 personnes de plus ont été formées et ont bénéficié d'un accès dans la foulée. En même temps, l'accès a été étendu aux produits de gestion et d'activité. "Actuellement, nous travaillons sur les outils d'analyse de la sinistralité qui ont été développés il y a 10 ans, pour y donner accès à certains gestionnaires de sinistres qui constituent un groupe d'environ 40 personnes supplémentaires", dévoile le directeur informatique français. "Sur le total, nous supprimerons 10 personnes qui n'utilisent pas beaucoup Brio, et nous prévoyons de nous arrêter à 80 personnes. Car tout le monde n'a pas besoin d'une information de synthèse, et il ne sert à rien d'entretenir des équipes d'assistance pour toute la société."

Quelques difficultés en matière de profiling
Sur tout le travail en interne, le plus de temps a été consacré à la validation des données dans l'entrepôt DB2. Chaque mois, aussi, un nouvel indicateur est mis en production. "Notre démarche n'est pas arbitraire et nous choisissons un thème pour un mois donné", soutient Jean-Christophe Datain. "Après la trésorerie, nous traitons un autre mois le suivi du délai de facturation à partir de la date d'échéance du contrat d'assurance." Quant à la qualité des données, elle ne s'est pas vraiment avérée problématique, car des procédures de contrôle vérifient la validité des champs remplis lors de la saisie en amont.

En revanche, poursuit-il, "la seule vraie difficulté que nous ayons rencontrée a été de limiter les accès à l'information pour chaque patron de centre de profit, de sorte qu'il n'ait pas accès aux autres centres de profit. Evidemment, au dessus, le supérieur doit pouvoir y accéder et ce jusqu'au directeur général. Et nous avons mis un peu de temps pour trouver l'astuce qui permettait de restreindre l'accès à l'information. Il s'agissait d'une fonction qui n'était pas forcément documentée à l'époque dans Brio."

Accès prévu aux bases Unix et aux postes utilisateurs
En terme de bilan, Marsh France arrive au bout d'un an à traiter 70 % des demandes d'extraction pour des remontées d'informations auprès d'utilisateurs qui y ont trouvé une certaine autonomie. "Et nous avons l'impression que nous n'exploitons que 30 % des possibilités, ce qui nous ouvre des horizons", indique Jean-Christophe Datain. "Sinon, nous n'avons pas évalué de rentabilité car nous avons l'impression d'être au milieu du gué. De plus, mesurer un ROI peut être dangereux pour un résultat pas forcément probant. De toute façon, certaines personnes avaient renoncé à accéder à l'information, et la créativité va apparaître chez les utilisateurs." Outre les licences qui tournent autour de quelques centaines de francs par poste, le budget se monte à une année/homme en implémentation interne, auquel il faut rajouter les journées de formation par un interlocuteur dépêché par l'éditeur.

A cause du basculement vers l'Euro qui se prolonge de juin à octobre, les 40 gestionnaires de sinistres ne devraient être connectés qu'en fin d'année. Parmi les autres évolutions prévues, Brio devrait être interconnecté à d'autres sources comme des bases de données sous Unix ou des bases Access et des tableaux Excel situés sur des postes utilisateurs. Enfin, la gestion des forces de vente pourrait également être prise en compte entre Brio et le mainframe au cours de l'année à venir.


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