21/08/01
Instranet
se positionne sur le segment de la gestion de contenu
B to B
Contrats,
propositions commerciales, agenda de sorties de produits,
etc. Les volumes d'informations qu'une entreprise partage
avec ses partenaires (fournisseurs, clients, etc.) sont
souvent énormes. D'où l'intérêt d'organiser
et de sécuriser l'ensemble de ces flux de données. C'est
précisément sur ce créneau que se positionne Instranet.
Lancée il y a presque 2 ans, cet éditeur, implanté en
Grande-Bretagne et en France, commercialise la solution
logicielle du même nom. Recrutant ses clients dans les
secteurs de la banque/finance, des opérateurs en télécommunication
et de la grande distribution, Instranet compte notamment
parmi ses mandats français la BNP, le Crédit Lyonnais,
le Crédit Agricole, France Télécom et Système U.
De
la publication du contenu...
La
version 2.0 de la solution, qui est sur le point d'être
lancée, comprend un système de workflow
amélioré. Au programme : l'intégration
d'un schéma XML pour décrire le parcours
de l'information, et son circuit de validation avant
d'être publiée. "Nous avons opter
pour cette technologie afin de simplifier le travail
de paramétrage effectué par les informaticiens
en amont", explique Jean-Noël Grandval, co-fondateur
et directeur général Europe et Asie d'InStranet. Une
fois le produit réglé, les mises à
jour et les étapes de validation sont ensuite
prises en charge directement par des non-techniciens
- moyennant une formation de quelques heures. Graphiques,
textes, photos, etc., n'importe quel type de donnée
peut alimenter le système via une interface de
type bureautique.
...à
l'accès à l'information...
L'accès
à l'information s'effectue en un seul clic par
le biais d'une interface de navigation brevetée.
Schématiquement, ce système couple un
moteur de règles, qui restreint la quantité
de données disponibles en fonction du profil
de l'utilisateur, à un moteur de recherche multi-dimensionnel.
S'appuyant sur la technique des cubes OLAP (OnLine
Analytical Processing) - utilisée notamment dans le
décisionnel,
ce moteur permet de retrouver une information dans la
base après saisie d'une requête métier
en langage naturel. Si la liste des réponses
est exhaustive, l'interface de résultats propose
d'appliquer une recherche plein texte à la liste
de documents fournis. "A cette fin, nous nous appuyons
sur les modules livrés avec les bases de données
Oracle ou de DB2", précise le responsable.
"Nous intégrons également à
la demande d'autres solutions, tels que le moteur de
Verity ou d'Autonomy", ajoute-t-il.
...en passant par la sécurité
Les droits
d'accès ou de publication sont gérés
par un moteur de règles métier associé
à un annuaire LDAP - qui prend en charge le stockage
des profils utilisateur. "Grâce à
cette fonction, l'un de nos clients, l'assureur Zürich
America, a mis en place des sites personnels à
destination de ses 1000 premiers clients", illustre
Jean-Noël Grandval. Dans son jargon, c'est ce que le
responsable appelle le "permissionning". A
savoir : l'accès à l'information
dont le salarié a besoin - modèle qui
s'adapte typiquement à une démarche de
type extranet. Sur la question du chiffrement,
Jean-Noël Grandval confie
qu'un tel sujet n'est pas encore d'actualité.
Il avoue cependant qu'Instranet travaille avec Netegrity
sur le sujet et que des tests produits ont d'ores et
déjà été menés dans
ce domaine.
L'intégration
de la solution
"Selon une étude publiée
en juin par Merril
Lynch, près de 80% des l'informations exploitées
par les lignes métiers en entreprise correspondent
à des
données non-structurées", rapporte
Jean-Noël
Grandval. Un constat qui a motivé l'intégration
de protocoles d'échange de données dans
la solution d'Instranet. Reposant sur XML, un module
d'import/export permet par exemple un dialogue avec
des plates-formes tierces (bases de données,
systèmes de gestion de fichiers, etc.). Développé
en Java, Instranet fonctionne avec les bases de données
Oracle et DB2. "En fonction des demandes client,
nous sommes prêts à assurer
un support sous SQL Server", confie Jean-Noël Grandval.
Pour les déploiements, qui demandent en moyenne
8 semaines, l'éditeur a signé des accords
avec plusieurs partenaires, tels que Steria, Cap Gemini,
Unilog et Ernst et Young. Prix d'entrée de la
solution : 150 000 euros.
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