10/04/2001
Precise
intègre la performance applicative en production
Positionné sur la
gestion de la performance applicative des architectures
n-tiers, Precise
disposait jusqu'à présent de trois gammes
d'outils séparés. A présent, certaines
d'entre elles s'enrichissent de nouveaux modules et
fonctions tandis qu'une suite complète, baptisée
I3, intègre désormais l'ensemble de ces
offres. "Le nom de la suite correspond aux initiales
de chacune de nos gammes", déclare Marc-Henri
Guy, le directeur général France de l'éditeur
israélien devenu américain. "Pour
l'instant, nos seuls clients sur la solution complète
sont aux Etats-Unis. Mais sur ses composantes, nous
pouvons citer en France des sociétés comme
Alcatel Business Systems, la filiale Vivalis du groupe
Caisses d'Epargne, Groupama, MMA, Air France pour une
problématique ERP et bases de données,
et Equant dans le cadre de son activité d'hébergement."
Mesurer
en production à 1 % du temps machine
Conformément
aux initiales, les trois gammes portent les noms Indepth,
Inform et Insight. La première s'occupe de la
collecte des données, de leur analyse et d'un
premier niveau de diagnostic (identification des goulots
d'étranglement, localisation du problème).
Elle intègre pour cela plusieurs produits. Parmi
les produits plus anciens, PreciseSQL teste n'importe
quel OS avec Oracle et maintenant DB2 mais pas encore
SQL Server, même si l'outil spécifique
est prévu suite au rachat de la société
WQuinn positionnée sur l'optimisation du stockage
en environnement Microsoft. Precise Interpoint corrèle
SQL avec la transaction SAP ou Oracle Applications,
et DBTuner gère les entrées/sorties d'infrastructures
de stockage comme EMC mais aussi HP Xstore. De ce côté-là,
la nouveauté réside dans le dernier module
Precise J2EE, qui identifie au niveau des serveurs d'application
WebSphere (IBM), WebLogic (BEA) et JRun (Macromedia)
les problèmes pouvant survenir au niveau des
EJB, du code JSP, des appels et des invocations, et
du temps JDBC jusqu'à la requête SQL.
"Nous collectons les données plusieurs fois
par seconde", indique Marc-Henri Guy. "Contrairement
à Mercury, nous effectuons les mesures en production.
Et contrairement à BMC qui prend 30 à
40 % de temps machine, nos produits sont vendus
avec 1 % de consommation CPU."
Le BlameStorming : savoir qui
doit faire quoi
Inform,
ensuite, se charge d'analyser les informations stockées
dans un "performance warehouse", c'est à
dire un entrepôt de données spécifique.
Avec le module ForeSight, un reporting donne des informations
plus précises à l'administrateur. La gamme
comprend également Precise Pulse pour la remontée
d'alarmes. "Nous nous intégrons directement
avec CA Unicenter, Tivoli et HP OpenView", rajoute
le directeur général France.
Le troisième "I", enfin, n'est autre
que Insight sorti en juin dernier, qui assure la mesure
de bout en bout d'une architecture n-tiers. Pour cela,
des "Savvy Agents" segmentent les transactions
au niveau des principaux serveurs http, de WebLogic
et WebSphere, du middleware Tuxedo, du progiciel de
gestion intégré SAP et des bases de données
Oracle et DB2.
Le principe de tarification des différents outils
précités se décline par type de
serveur matériel. Quatre niveaux de performances
ont été définis : Workgroup,
Départemental, Entreprise et Global. A titre
indicatif, un Sun 4500 appartient à la catégorie
Entreprise. Pour un Workgroup sous Unix, la licence
de Precise SQL revient à un peu plus de 11 700 euros.
Dans les mêmes conditions, un Insight pour J2EE
destiné au serveur d'application WebLogic coûte
un peu moins de 14 200 euros.
|