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10/04/2001

Siebel à l'heure de la "Webïsation"

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L'annonce de la "Webïsation" d'une application ne représente plus en soi une information particulièrement originale. Sauf peut-être si elle concerne la totalité du champ fonctionnel d'un progiciel de la taille d'un Siebel. Et c'est en effet l'une des principales nouveautés de la mouture 7.0 de cet intégré consacré à la gestion de la relation client.


Donner l'accès depuis un navigateur aux fonctions habituellement disponibles depuis des écrans Windows, sans perdre en ni en fonctions, ni en ergonomie, et si possible en épargnant le réseau, n'est pas une mince affaire. Pour résoudre cette équation, Siebel a en quelque sorte développé une pseudo-machine virtuelle, 60 kilo-octets de Javascript, qui apportent à l'interface Web ce qui lui manque habituellement, à savoir un moteur événementiel capable de gérer avec finesse toutes les interactions de l'utilisateur. "La distinction stricte qui est faite entre le masque des écrans et les flux de données permet par exemple de rafraichir les données champ par champ et non page par page", illustre Laurent Carrière, directeur avant-vente pour l'Europe du Sud. Manifestement satisfait de cette "Smart Web Architecture", Siebel devrait à terme pousser la logique jusqu'au bout et arrêter le support de la version "classique" de son progiciel.

Du CRM à l'ERM...
Si le travail réalisé sur l'interface Web représente l'une des nouveauté technique de Siebel 7.0, sur le versant fonctionnel, l'éditeur innove également en ajoutant aux côtés des modules de CRM (gestion de la relation aux clients) et de PRM (gestion de la relation aux partenaires), des modules d'ERM (gestion de la relation aux employés). "C'est une prolongement naturel de notre stratégie, justifie Laurent Carrière. Tout comme un client, un employé doit être recruté, informé, conservé, évalué. Pour pratique le one-to-one avec ces clients, l'entreprise doit aussi le mettre en oeuvre avec ses employés". Des fonctions de formation, de planification de la charge de travail ou encore d'évaluation de la performance font donc leur apparition. Des briques sur lesquelles Siebel compte probablement pour continuer d'accroître la proportion que représente déjà ses "vieux" clients dans son chiffre d'affaires - plus de 50% aujourd'hui.

Deux autres axes de travail méritent l'attention. Primo, Siebel a étoffé les moyens mis à disposition pour publier des objets Siebel vers les grands modèles d'architecture (J2EE, COM) et en s'adossant à un langage comme XML. Une façon, l'éditeur le reconnait volontiers, de se préparer à des intégrations de plus en plus fréquentes avec des logiciels tiers. Secundo, les pré-paramétrages que l'éditeur propose pour des univers métiers précis couvrent dorénavant une vingtaine de secteurs. "A chaque fois, il s'agit de modifier le modèle de données, le workflow, le vocabulaire utilisé pour l'adapter à un métier", précise Laurent Carrière. But du jeu, bien entendu, abaisser les temps de déploiement (6 à 9 mois pour la mise en oeuvre technique d'un projet consistant). Un impératif si l'éditeur veut contrer la fronde qui voit un nombre croissant de filiales d'entreprises opter pour un logiciel de CRM plus modeste, indépendamment du choix de la maison-mère et le plus souvent pour s'épargner de longs et fastidieux déploiement.


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