10/12/2001
Avec
TopLink, Webgain avance une infrastructure d'EAI pour
environnement Java
Comment
faire cohabiter une logique de base de données
avec celle de composants applicatifs développés
en langage objet ? C'est précisément à cette
problématique que compte répondre WebGain
avec TopLink.
Défini comme un EAI d'infrastructure, le produit
a été conçu à la fois comme
un outil partenaire des environnements de développement,
et comme plate-forme d'exécution entre serveurs
d'applications et bases de données. Soutenue par
des intégrateurs tels que Atos, Valoris ou FI System,
la société américaine, qui s'adresse
en tout premier lieu aux grands comptes, affiche notamment
EDF, France Télécom, la BNP et la Société
Générale parmi ses principaux clients français.
Une
plate-forme d'EAI
Développé
entièrement en Java et compatible avec la plupart
des bases de données du marché (Oracle,
DB2, etc.), TopLink répond aux spécifications
J2EE (Java 2 Enterprise Edition) et son cortège de standards
-EJB, JCA, JDBC-. Sans compter sa capacité à
manipuler des flux XML en s'appuyant sur des classes du
même langage. Objectif affiché: doter la
solution d'outils pour permettre aux applicatifs qu'elle
supporte d'interagir avec des bases de données
relationnelles et de s'intégrer intimement à
des architectures transactionnelles. Livré avec
TopLink, un kit de développement permettra de créer
des connecteurs pour assurer un dialogue avec des applications
d'entreprise tierces (ERP, etc.). "Dans ce domaine,
nous suivons de près le travail de Sun autour des
spécifications de la norme JCA (Java Connector
Architecture)", souligne Eric
Aubert, directeur technique Europe du Sud de la société.
L'environnement Toplink supporte également UML
(Unified Modeling Language), ce qui lui permet de récupérer
et d'appliquer des modèles de processus métier
décrits dans ce standard.
L'optimisation
du dialogue objets/base de données
"Dans l'objectif d'optimiser
les performances des programmes Java, la plate-forme joue
un rôle de médiation entre deux visions applicatives",
commente Eric Aubert. Prenons l'exemple d'un système
de gestion de planning. Pour une telle application, une
base de données relationnelle distinguera
le nom des personnes impliquées des périodes
du calendrier. De son côté, la couche applicative
devra peut-être définir ces deux éléments
dans un même objet. Pour réconcilier ces
deux logiques, Toplink intercale un middleware qui se
charge de découpler les objets Java en différents
unités de données -qui pourront ainsi être
classées dans des tables distinctes de la base.
Le tout de manière transparente pour le développeur
Java! "Associée à une optimisation
du code SQL, au multi-tâche, et à un système
de cache, cette technologie assure une bonne gestion de
la montée en charge sur les sites Web."
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