Mapics, progiciel historique, surfe sur les vagues technologiques

Le fait devient assez rare pour être noté: Mapics, éditeur de progiciels de gestion intégré pour les industriels de taille moyenne, affiche sans complexe plus de 20 ans d'âge - il a été créé en 1978. La vie de cet éditeur, issue de l'activité logicielle d'IBM, ne ressemble pas vraiment à un long fleuve tranquille mais la société a toutefois survécu aux tourments de l'industrie logicielle. Et à ses vagues technologiques. Son porte-feuille de 3 000 clients en témoigne.

"Nos clients ne se ruent pas sur les nouvelles technologies; ils ne sont ainsi que 15 à 20% à exploiter un langage comme XML pour structurer leurs échanges. Dans bien des cas, les solutions EDI répondent déjà à leurs besoins, observe Richard Cook, CEO de Mapics. En revanche, ils sont bien évidemment en quête de productivité et lancent des projets dans le domaine de la gestion de la relation client, des portais B to B et de la gestion de la chaîne d'approvisionnement". Des centres d'intérêt que Mapics s'efforce de suivre.

Résultat, la couverture fonctionnelle des composants de Mapics s'étend des fonctions classiques d'un progiciel de gestion intégré à celles d'un portail: personnalisation du contenu, gestion de fils de discussion organisés par projets sont ainsi au menu. Des composants fortement verticalisés puisque Mapics s'intéresse à des univers industriels particuliers. " Nos solutions s'adressent notamment aux univers industriels très fragmentés où chacun travaille avec un très grand nombre de partenaires". Plus spéficiquement, l'éditeur se concentre sur l'industrie de la high tech pour laquelle il proprose plusieurs composants (dans la domaine de la collaboration notamment).

Dans les appels d'offres, ce positionnement conduit Mapics à se retrouver assez régulièrement en face d'un JD Edwards et, plus occasionnellement, en face d'un IFS ou d'un Intentia. Technologiquement, les composants de Mapics, auparavant uniquement accessibles dans le cadre d'une architecture client-serveur exploitée sur AS/400, sont depuis peu accessibles dans le cadre d'une architecture client-léger. A cette fin, Java et XML ainsi que Windows NT/2000 ont été appelés à la rescousse.