26/11/01
Mecasp,
future plate-forme universelle de développement pour les
ASP ?
En réponse à
un appel à proposition lancé en janvier
2001 par la Commission Européenne, Prologue
Software ainsi que deux autres sociétés
européennes ont été retenues pour
mener à bien un projet de plate-forme universelle
de développement d'applications en mode ASP.
Ce projet de R&D, baptisé Mecasp, constitue
une des premières initiatives en ce sens et pourrait
accélérer le développement du marché
des applications hébergées louées.
Fédérer
les variantes logicielles
L'objectif central de Mecasp est aussi simple
qu'ambitieux. Il s'agit de résoudre le problème
des variantes logicielles
pour
faciliter les développements spécifiques
ou verticaux des logiciels en mode ASP. Ou comme l'explique
en d'autres termes Stéphanie Michel, responsable
marketing chez Prologue Technologies : "Mecasp
cherche à créer un méta-modèle
de description des applications qui bénéficiera
aux intégrateurs comme aux éditeurs de
logiciels ASP, tant au niveau du développement
même des solutions, que de leur maintenance et
de leur déploiement". Pour ce faire, aucune
solution n'a été arrêtée
pour le moment, mais des pistes diverses sont ouvertes,
depuis l'utilisation de L4G (langage de programmation
de 4e génération) qui est à la
base du logiciel Oxygène++ de Memsoft-Multilog
(filiale de Prologue Software), en passant par XML (eXtensible
Markup Language). Il faut dire que le consortium qui
unit Prologue à ses partenaires - l'espagnol
Virtual Desk et le laboratoire de recherche ICI de l'Université
de Bucarest - remonte seulement à septembre
2001.
Quand
simplification rime avec diminution des coûts
Les impacts sur
l'industrie de l'ASP pourraient être importants.
Première conséquence : une diminution
des coûts de développement logiciel pour
les éditeurs et intégrateurs qui auraient
à leur disposition un outil de normalisation
des composants logiciels. Ils bénéficieraient
en outre d'un accès à une base de développements
spécifiques, réutilisables par eux, selon
des modalités qui restent à définir.
Seconde répercussion : le noyau des applications
et leurs variantes pourraient résider sur un
même serveur mutualisé, sans qu'il soit
nécessaire comme auparavant d'utiliser autant
de serveurs dédiés que de variantes d'applications.
Un point qui aura un impact direct sur les formules
d'hébergement des ASP dont la facturation diffère
aujourd'hui selon les deux types de services et qui,
ici aussi, devrait orienter les coûts à
la baisse. Enfin, d'autres idées sont d'ores
et déjà envisagées, comme d'ouvrir
le code source des applications aux développeurs...
en mode ASP, afin de simplifier par exemple les problèmes
de maintenance logicielle des SSII.
Des rapports en partie publics sont prévus en
décembre prochain ainsi qu'en mars 2002 pour
faire le point sur les avancées du groupe de
travail, qui comptera 12 personnes à temps plein
au total. La Commission Européenne a donné
deux ans au consortium pour faire aboutir Mecasp et
des résultats tangibles sont attendus, au plus
tard, pour septembre 2003.
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