29/11/01
Calendra
entend mettre la gestion des annuaires à la portée des
non-informaticiens
Voir aussi le dossier:
Espaces
de confiance, la nouvelle frontière
Plus un annuaire comprend
d'entrées, plus son administration devient coûteuse
et plus il s'avère délicat de garantir
la qualité des données. Et quand un annuaire
alimente
une solution de SSO (Single Sign On, login unique sécurisé),
une mauvaise qualité des données peut
tout simplement déboucher sur des problèmes
de sécurité. C'est sur ce constat que
s'appuie Calendra
pour positionner son Calendra Directory Manager (CDM).
"Nous apportons une réponse à la
question suivante: comment assurer la mise à
jour de l'annuaire et la qualité des données
?, explique Grégoire Michel, directeur marketing
corporate de l'éditeur. La question n'est pas
superflue puisque chez nos clients nous avons constaté
qu'à l'origine entre 5 et 30% des données
de l'annuaires n'étaient pas correctes".
La réponse de Calendra consiste à distribuer
ce travail de mise à jour au sein de l'entreprise
au lieu de le centraliser sur un administrateur.
CDM s'interpose entre l'utilisateur et l'annuaire pour
masquer la structure physique de ce dernier au profit
de vues virtuelles beaucoup plus fonctionnelles. "Notre
produit apporte une couche d'abstraction au-dessus de
l'annuaire grâce à laquelle nous proposons
un ensemble d'interfaces d'administration accessibles
aux non-informaticiens de l'entreprise ou même
aux clients". Ces interfaces graphiques permettent
de jouer assez simplement avec les utilisateurs, leurs
rôles et les autorisations qui en découlent.
A cette fin, CDM offre de quoi mettre en oeuvre une
politique de gestion de la délégation
pour distribuer les droits de gestion et de mise à
jour de l'annuaire.
Si CDM peut travailler avec une douzaine d'annuaires
(signés Microsoft, Novell, iPlanet Oracle...),
il ne doit toutefois pas être confondu avec un
méta-annuaire. "La synchronisation des annuaires
ne relève absolument pas de notre métier,
souligne Grégoire Michel. Nous sommes concentrés
sur l'interface de la gestion et de mise à jour".
En revanche, CDM, depuis la version 3.0 qui vient juste
d'être annoncée, peut "attaquer"
plusieurs annuaires: par exemple puiser des noms dans
une base et les rôles dans une autre.
Techniquement, CDM se compose d'un ensemble de servlets
Java, exécutés dans un environnement Apache/Tomcat.
Toutefois, l'entreprise a la possibilité de recourir
à un autre serveur Web (IIS, iPlanet) et à
un autre serveur d'applications (Weblogic, Websphere,
Oracle 9iAS). A noter que la version 3.0 embarque un
serveur SOAP qui ouvre le moteur de Calendra aux Web
Services et lui permet par exemple de dialoguer avec
des applications "non-Ldap".
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