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Integra au bord de la faillite ?
Integra, dont la cotation en bourse a été suspendue hier, est en quête d'investisseurs... en vue d'aboutir à un redressement le plus tôt possible. (Jeudi 22 août 2002)
     
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Le titre Genuity/Integra
Hébergeur à valeur ajoutée français, Integra a annoncé hier la suspension de sa cotation. Selon La Tribune, la société d'Issy Les Moulineaux serait actuellement en quête d'investisseurs pour renflouer ses caisses. Une mesure qui est présentée par ses dirigeants comme urgente en vue de parvenir à un redressement judiciaire. Ce qui devrait intervenir dans "les tout prochains jours" indique le quotidien.

Comment Integra en est-il arrivé là ? A la manière de l'ensemble des grandes agences Web de l'Hexagone, cette société de services positionnée traditionnellement sur le créneau de l'hébergement et de la prestation Internet a profondément souffert de l'éclatement de la Net économie, puis de la crise du secteur informatique qui y a succédé. Mais cela n'explique pas tout.

Un rachat... presque parfait
En juin 2001, Integra est acquis à bas prix (115 millions d'euros) par l'hébergeur Genuity, filiale Internet de l'opérateur Verizon. Un rachat qui conduit le français à devenir la branche européenne du groupe américain - sous le nom de Genuity Europe. Sur le papier, les activités des deux sociétés se complètent quasi parfaitement. Pour preuve : Integra permet à la nouvelle entité de disposer d'une dizaine de centres de données répartis sur l'ensemble du vieux continent - à Paris, Franckfort, Londres et Madrid notamment. Quant à Genuity, il apporte un backbone reliant 14 points de présence en Europe, couplé à deux liaisons haut débit vers les Etats-Unis. Une infrastructure qui vient combler l'un des principaux points faibles de l'entreprise française qui s'appuie jusqu'alors sur une politique d'accords de peering pour établir un réseau.

Fin 2001, l'offre de services infogérés proposée par Genuity couvre Amérique du Nord, Japon et Europe.

Une assise financière qui manque de robustesse
Certes, cette opération pouvait, en son temps, laisser présager un bel avenir pour la nouvelle société. Cependant, une telle vision était sans compter sur les difficultés financières qu'affichaient déjà les deux groupes (voir article du JDNet)...

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Le bel édifice commence a se fissurer dès juillet 2001. En pleine crise du marché des télécommunications, Verizon décide de ne pas porter secours à sa filiale Genuity. En grande difficulté, cette dernière enregistre une dette de 3,15 milliards d'euros. Alors qu'elle a d'ores et déjà annoncé son intention de rééchelonner ses dettes, la société Internet demeure pour l'heure incapable de financer son entité européenne. Genuity Europe devant par voie de conséquence tenter de définir elle-même un plan de continuation... en faisant appel à d'autres investisseurs.
[Rédaction, JDNet]
 
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