Relation-client
Roche articule ses sites Web à son système de gestion de la relation client
ATG, Documentum, etc. Le canal Web de Roche s'adosse à diverse technologies. Retour sur un projet de plate-forme client... intégrée à l'outil de CRM de Siebel.  (Jeudi 26 septembre 2002)
     
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Comment tirer partie de la technologie Web et de ses possibilités de personnalisation pour améliorer la satisfaction client ? C'est la question que le laboratoire pharmaceutique Roche, filiale du groupe suisse Hoffman-LaRoche, commence à approfondir courant 2000. "Nous recrutons nos clients parmi les prescripteurs d'ordonnances qu'ils soient généralistes ou spécialistes. D'où l'idée d'un extranet qui associe des informations personnalisées à des connexions avec notre service client - notamment en vue de gérer les demandes transitant par le même canal, explique Antoine Dalleas, responsable des projets Internet chez Roche. Le cahier des charges élaboré suite à cette réflexion énonce plusieurs règles de bonne conduite.

Vers un projet pilote au sein du groupe Hoffman-LaRoche
"Nous désirions commencer petit mais voir grand", indique t-on en premier lieu chez Roche. Hormis un besoin d'adapter la nouvelle solution au mode de validation de contenu produit défini par Roche pour ses publications papier, cette dernière devait également pouvoir s'intégrer au système d'information de la société, son applications de gestion de la relation client (Siebel) et son entrepôt de données (Oracle) principalement. Autres points préconisés : la nécessité d'opter pour une technologie qui puisse être aisément assimilée par le service informatique, et dont les différentes briques soient facilement réutilisables par d'autres entités du groupe.

Dans la foulée, Roche fait appel à la société de services Valoris pour mener une enquête auprès de sa clientèle. Objectif affiché : valider les aspects fonctionnels de son cahier des charges. "Nous recherchions une solution qui offre des possibilités de personnalisation facilement accessible, y compris par une personne métier, tout en étant souple et réactive, insiste Antoine Dalleas de Roche. Ces points étaient d'autant plus critiques que nous gérons des panels de toute taille, des généralistes (soit plusieurs dizaines de milliers d'individus) à certaines spécialisations de santé de quelques centaines de personnes".

Le choix du couple ATG/Documentum
Roche diffuse son cahier des charges auprès de divers éditeurs. Cette démarche l'amène à évaluer plusieurs options : des produits "tout intégrés" (Vignette et Broadvision) à des plates-formes mixant infrastructure de portails et outil de gestion de contenu (BEA/Documentum, ATG/Documentum et ATG/Interwoven)... en passant par la technologie proposée alors par Microsoft. Le laboratoire opte finalement pour le couple ATG/Documentum. Pourquoi ce choix ? "ATG était le seul éditeur à avoir élaboré une maquette qui tienne la route en moins de trois jours [à l'aide d'ATG Control Center]", explique le chef de projet. Les points forts du produit : des règles de personnalisation manipulables par des responsables métier, et la présence de certaines fonctions par défaut (autour de la gestion des campagnes d'e-mail et des statistiques notamment). "Quant à l'outil de Documentum, il faisait partie des recommandations de notre direction informatique", complète Antoine Dalleas.

Développé et déployé par la SSII Unilog en 6 mois, le nouveau site de Roche qui entre en production début mars 2002 cible notamment les spécialistes du VIH et du paludisme ainsi que les dermatologues. Son architecture s'articule autour d'ATG Control Center qui se charge aussi bien de mettre en oeuvre les règles de personnalisation, en liant les profils (stockés dans l'annuaire de Siebel) avec les bons contenus, que de router les questions des visiteurs vers un agent particulier du centre de contacts du service client. Un aiguillage automatisé qui est notamment mis en oeuvre en fonction des choix effectués dans le formulaire de saisie (spécialisation, etc.). Le site permet en retour de suivre l'état des demandes, à la fois métier et logistique.

Vers le lancement de nouveaux projets Web
Dans le cadre d'un tel projet, le retour sur investissement est indirect... L'objectif principal demeurant d'abord d'augmenter le niveau de satisfaction client. Un élément que Roche entend mesurer par le biais d'un module de statistiques associé à des questionnaires publiés sur son site. Qu'en est-il des évolutions prévues ? Dans un premier temps, la société compte étendre l'extranet à d'autres spécialisations... avant d'appliquer les modules d'ATG à de nouveaux projets Web.
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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