Quelles sont les motivations qui
poussent les directions générales des PME
à investir dans les "nouvelles technologies"
? D'abord la réduction des coûts et l'accroissement
de la productivité, à en croire l'étude
"Fastrackers 02", troisième d'une série
commandée par Cisco,
menée par le cabinet d'étude et de conseil
IDC, et portant précisément sur l'utilisation
des technologies Internet et des applications nomades
par les PME dans leurs processus métiers.
Première information à la lumière
des résultats: la hausse de la productivité
dans les PME grâce à l'adoption de solutions
Internet est estimée à 22%. L'étude
attribue principalement cette augmentation au succès
des technologies d'accès et des outils &
solutions mobiles. En effet, 85% des PME seraient en
train ou prévoieraient d'adopter des solutions
d'accès distants, 70% des solutions IP VPN et
42% des réseaux locaux sans fil.
Quatre
comportements face aux nouvelles technologies
Les PME étudiées
ont été réparties dans quatre groupes,
chacun représentant un comportement face aux
nouvelles technologies. Ce
classement tient compte de l'utilisation de la technologie
Internet et de la façon de prévoir les
investissements la concernant.
L'étude distingue donc les précurseurs
(PME possédant déjà une infrastructure
Internet solide, agrémentée d'applications
transactionnelles intégrées au Web); les
enthousiastes (PME déjà équipées
d'une structure Internet, cependant moins développée
et poussée que dans le premier groupe, et qui
comptent investir en interfaçant par exemple
leurs applications existantes avec le Web); les
sensibles (PME disposant approximativement de
la même infrastructure que les enthousiastes,
mais ne comptant pas investir autant que les précédents
pour la développer); enfin les retardataires
(PME les moins bien équipées au niveau
de leur infrastructure Internet, dont l'Intranet se
limite à de la gestion de contenu et n'entre
que peu en relation avec les applications).
Si le groupe des précurseurs
est en croissance, ce sont les enthousiastes qui
devraient connaître les modifications les plus importantes
de leur infrastructure technologique. De leur côté,
les sensibles sont plus influencés par la
morosité ambiante de l'e-économie, et ont
décidé de réduire leurs dépenses
relatives au Web (qui représentent malgré
tout 18% du budget informatique selon l'étude).
|