Système d'information,
contrôle de missiles, radars, sonars, équipements
de navigation, etc. Les activités du groupe Thalès
s'articulent autour de treize entités couvrant
une trentaine de domaines commerciaux différents,
à la fois civils et militaires. Une galaxie de
branches qui partagent certains champs d'expertise, tels
que la recherche et développement logiciel, l'électronique,
l'ingénierie et système, ou encore la logistique.
Partant de ce constat, la direction du groupe met en place
il y a quelques années des communautés de
pratiques visant à favoriser le transfert de connaissances
métier. En vue de faciliter ce processus horizontal
de partage d'informations, Thalès décide mi-2001
de lancer un projet de gestion des connaissances.
Au
centre de l'architecture : WebSphere et Interwoven
En
octobre 2001, la société arrête son
choix sur une architecture proposée par IBM. Au
centre de cet environnement, figure l'infrastructure de
portail de Big Blue : WebSphere Portal (Extend).
Une brique que ce dernier complète pour l'occasion
de l'outil de gestion de contenu d'Interwoven (TeamSite).
"Nous avons étudié plusieurs offres
(Lotus, OpenText, etc.), évoque Jean-Luc Plet,
responsable en charge des développements associés
à la plate-forme de gestion des connaissances chez
Thalès. Au delà de la pérennité des
fournisseurs, ce couple a été retenu pour
sa capacité à s'adapter à tous les
navigateurs utilisés en interne, Netscape et Internet
Explorer principalement."
Pour la phase d'analyse des besoins et de définition
des spécifications techniques, le groupe français
choisi de faire appel aux services d'un cabinet de conseil.
Une tâche qui revient à Accenture, au vu
notamment du retour d'expérience que celui-ci mène
sur ce terrain pour son propre compte.
Un déploiement
pas à pas
Une fois l'architecture
déployée, Thalès commence par éprouver celle-ci durant
environ trois mois auprès d'une de ses communautés,
la communauté logicielle en l'occurrence. "A partir
de juin 2002, la solution a été étendue à d'autres domaines,
notamment Système et ingénierie et Amélioration des
processus, poursuit Jean-Luc Plet, avant de confier
: nous comptons toucher une dizaine de communautés fin
2002." Concrètement, la mise en place d'un nouveau portail
passe par l'installation d'un cadre fonctionnel dessiné
par Thalès pour être paramétrable en une journée.
Au programme des fonctions utilisateur de ces portails :
un moteur de recherche (basé sur Lotus Exchange
Search) couplé à un mécanisme d'indexation
(Lotus Domino), ainsi qu'un système de classification
- dont la taxonomie est personnalisable en fonction
des problématiques métier de chaque communauté.
Le tout est connecté directement aux bases de
connaissances et sources de données locales ou
centrales de Thalès.
LDAP pour
gérer les politiques d'accès
Qui dit Intranet documentaire
verticalisé, dit gestion des droits d'accès
et adaptation des contenus aux profils utilisateur. Un
point que les sites en question gèrent en se connectant
à l'annuaire d'entreprise de Thalès par le biais
du protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol).
Une base qui consolide en un point l'ensemble des données
des annuaires locaux du groupe.
Les communautés
de pratique existant depuis déjà une dizaine
d'années, les avantages du nouvel outil sont rapidement
perçus par les utilisateurs. Son appropriation
se serait donc révélée assez rapide.
D'emblée, la gestion des mises à jour est
entièrement décentralisée... certaines
communautés allant même jusqu'à utiliser
des dispositifs de travail collaboratif - adossés
au module QuickPlace d'IBM. Qu'en est-il du retour sur
investissement de cette initiative ? "Au final,
la solution permet avant tout aux équipes de gagner
du temps", insiste t-on sur ce point chez Thalès.
Un ROI que les responsables de la plate-forme espèrent
encore améliorer en déployant des processus
métier plus complexes.
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